L’inconséquence des ivoiriens et le faux du Conseil Constitutionnel.

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L’inconséquence des ivoiriens et le faux du Conseil Constitutionnel.

Prenons 2 raisons du rejet de certaines candidatures, non pas des cas politiques (Gbagbo et Soro), mais des cas objectifs.

1: Non présent sur la liste électorale.

2: Doublures des parrainages.Pour le cas 1, j’ai dit ici que le code électoral dit clairement: De l’éligibilité Article 17 Tout électeur peut faire acte de candidature aux élections organisées par le présent Code électoral, sous réserve des conditions particulières.En revanche, aucun article, je dis bien aucun ne dit : « quiconque n’est pas sur la liste électorale est inéligible ou n’est pas éligible». Et vous savez pourquoi la loi ne peut pas dire ça? Parce que la technologie peut entraîner l’omission d’un nom, le retrait involontaire.

Par ailleurs, une personne peut décider de ne pas s’inscrire sur la liste même si elle en a le droit, ou les circonstances d’inscription peuvent l’empêcher de s’inscrire à temps. De Ce fait, la personne ne votera pas parce qu’elle n’est pas électrice. Mais rien ne dit qu’elle ne peut pas être candidate. La loi est claire et univoque.

Le Conseil Constitutionnel fait donc du faux en citant l’absence (objective) de la liste électorale comme critère de non éligibilité.

2: Doublures de parrainages:Le code électoral a été très spécifique sur le critère de parrainage en donnant un barème spécifique, un chiffre claire de 56.000 signatures à avoir , soit 1% dans 17 régions. Le principe d’équité veut donc que tous les candidats afin de ne pas se compromettre les uns les autres avec leur zèle, mobilisent ce chiffre exact. Car ne s’agissant ni de vote ou de campagne électorale, avoir 500.000 signatures au lieu de 56.000 (17/30), ne signifie rien juridiquement.

Il n’est donc pas normal et légalement acceptable ou recevable de déposer un nombre de parrainages au delà des 56.000 (1%) demandés. Car des candidats qui en proposent 500.000 ou 1000.000, empiètent obligatoirement sur les parrainages des autres candidats (7.000.000) d’électeurs. Car les risques pour eux de doubler les parrainages des autres sont grands et doivent être condamnés.

La CEI (Commission Electorale Indépendante ) et le C.C (conseil constitutionnel )ont donc été injustes, induits en erreur sur ces questions. Le reste, c’est la politique laide et vicieuse!

SYNZI Dadié : presse opinion