𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄 𝐌𝐈𝐂𝐇𝐄𝐋 𝐆𝐁𝐀𝐆𝐁𝐎 𝐕𝐒 𝐒𝐎𝐑𝐎 : 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐐𝐔𝐄𝐍𝐂𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝐂𝐇𝐎𝐈𝐗 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐑𝐎𝐆𝐀𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐉𝐎𝐔𝐑𝐒 𝐇𝐄𝐔𝐑𝐄𝐔𝐗

Le 11 avril 2011, Michel Gbagbo est arrêté dans la foulé de son père de façon très violente. Des images de lui, ensanglanté et au milieu de plusieurs soldats qui lui donnent des coups sont disponibles. Au moment des faits, Soro Guillaume est premier ministre et ministre de la défense de Ouattara au Golf Hôtel. C’est d’ailleurs lui qui informe l’opinion nationale et internationale des arrestations survenues ce jour-là.

En novembre 2011, alors qu’il est injustement détenu dans le nord du pays, Michel Gbagbo porte plainte en France. Cette plainte est classée sans suite lui attirant les railleries de Soro et des militants du RDR. Le lundi 25 juin 2012, Michel Gbagbo récidive et porte plainte encore pour « enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants » contre Guillaume Soro et neuf anciens « comzones ». La constitution de partie civile qui accompagne cette procédure entraîne la saisine automatique d’un juge d’instruction, sans passer par le Parquet.

𝗘𝗻 𝗹𝗶𝗲𝘂 𝗲𝘁 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲́𝗽𝗼𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝘃𝗼𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲 𝗳𝗿𝗮𝗻𝗰̧𝗮𝗶𝘀𝗲, 𝗦𝗼𝗿𝗼 𝗚𝘂𝗶𝗹𝗹𝗮𝘂𝗺𝗲 𝗽𝗿𝗲́𝗳𝗲̀𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗻𝗼𝗯𝗲𝗿 𝗻’𝗵𝗲́𝘀𝗶𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗮̀ 𝘀𝗲 𝗺𝗼𝗾𝘂𝗲𝗿 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗠𝗶𝗰𝗵𝗲𝗹 𝗚𝗯𝗮𝗴𝗯𝗼 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗹’𝗼𝗰𝗰𝗮𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗹𝘂𝗶 𝗲𝘀𝘁 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲́𝗲. 𝗗’𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀, 𝘀𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝘀𝗮𝗻𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗮𝘂𝘅 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘂𝘅 𝘂𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗿𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿𝗶𝗲𝘀 𝗲𝘀𝘁𝗶𝗺𝗮𝗻𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝘂𝗽 𝗱’𝗲́𝗽𝗲́𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝗮𝘂. 𝗟𝗮 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲 𝗳𝗿𝗮𝗻𝗰̧𝗮𝗶𝘀𝗲 𝘀𝗼𝘂𝗵𝗮𝗶𝘁𝗲 𝗲𝗻𝘁𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗠𝗶𝗰𝗵𝗲𝗹 𝗚𝗯𝗮𝗴𝗯𝗼 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗮𝗱𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗮 𝗽𝗹𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲. 𝗟𝗲 𝟴 𝗷𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁 𝟮𝟬𝟭𝟰, 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗳𝗼𝗶𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲́𝗰𝘂𝘁𝗶𝘃𝗲, 𝗠𝗶𝗰𝗵𝗲𝗹 𝗚𝗯𝗮𝗴𝗯𝗼 𝗲𝘀𝘁 𝗲𝗺𝗽𝗲̂𝗰𝗵𝗲́ 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗿𝘁𝗶𝗿 𝗱𝘂 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹. 𝗟𝗲 𝟭𝟰 𝗳𝗲́𝘃𝗿𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟭𝟰, 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗼𝗿𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗶𝘃𝗼𝗶𝗿𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗹𝘂𝗶 𝗮𝘃𝗮𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲́𝗷𝗮̀ 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲́ 𝘀𝗼𝗻 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗳𝗿𝗮𝗻𝗰̧𝗮𝗶𝘀. 𝗠𝗶𝗰𝗵𝗲𝗹 𝗚𝗯𝗮𝗴𝗯𝗼 𝗮𝘃𝗮𝗶𝘁 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗱𝗲́𝘁𝗲𝗻𝘂 𝗽𝗲𝗻𝗱𝗮𝗻𝘁 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗰𝘂𝗿𝗲𝘂𝗿 𝗹’𝗮𝘃𝗮𝗶𝘁 𝗮𝗹𝗼𝗿𝘀 𝗺𝗲𝗻𝗮𝗰𝗲́ 𝗲𝘅𝗽𝗹𝗶𝗰𝗶𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝗻𝘃𝗼𝘆𝗲𝗿 𝗲𝗻 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗮̀ 𝗕𝗼𝘂𝗻𝗮.

Compte tenu des entraves du pouvoir d’Abidjan à la justice française, en décembre 2015, pendant qu’il dirige la délégation de la Côte d’Ivoire à la Cop 21, la juge délivre un mandat d’amener contre Soro m. La police s’est présentée à son domicile francilien mais il ne s’y trouvait pas. Ses avocats demandent la levée de ce mandat d’amener et jugent que leur client est protégé par l’immunité diplomatique. Ouattara lui met un avion à disposition afin de sortir frauduleusement de la France et le gouvernement ivoirien, de son côté, a émis de « vives protestations » contre ce mandat d’amener et convoquer l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire.

𝗟𝗲 𝟮𝟬 𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟭𝟱, 𝗦𝗼𝗿𝗼 𝗚𝘂𝗶𝗹𝗹𝗮𝘂𝗺𝗲 𝗱𝗲́𝗽𝗼𝘀𝗲 𝗮̀ 𝘀𝗼𝗻 𝘁𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗽𝗹𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗠𝗶𝗰𝗵𝗲𝗹 𝗚𝗯𝗮𝗴𝗯𝗼 𝗱𝗲𝘃𝗮𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗷𝘂𝗿𝗶𝗱𝗶𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗳𝗿𝗮𝗻𝗰̧𝗮𝗶𝘀𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 « 𝗱𝗲́𝗻𝗼𝗻𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗰𝗮𝗹𝗼𝗺𝗻𝗶𝗲𝘂𝘀𝗲𝘀 ». 𝗟𝗮 𝗽𝗹𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗹𝗮𝘀𝘀𝗲́𝗲 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 𝗹𝗲 𝟭𝟯 𝗷𝗮𝗻𝘃𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟭6 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝗻𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗶𝗻𝘀𝘁𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗣𝗮𝗿𝗶𝘀. 𝗖𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗮 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗿𝗲𝗻𝗱𝘂𝗲 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗰 𝗲𝗻 𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹 𝟮𝟬𝟭6 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗵𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀 𝘀𝗲 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝗰𝗰𝗼𝗹𝗮𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗺𝗮𝗿𝗾𝘂𝗲́𝗲 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗰𝗰𝗮𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗲́𝗹𝗲́𝗯𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝟮𝟬 𝗮𝗻𝘀 𝗱𝘂 𝗴𝗿𝗼𝘂𝗽𝗲 𝗱𝗲 𝘇𝗼𝘂𝗴𝗹𝗼𝘂, 𝗬𝗼𝗱𝗲́ 𝗲𝘁 𝗦𝗶𝗿𝗼, 𝗹𝗲 𝟭𝟲 𝗮𝘃𝗿𝗶𝗹.𝗔 𝗮𝘂𝗰𝘂𝗻 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗼𝗻𝗰, 𝗦𝗼𝗿𝗼 𝗚𝘂𝗶𝗹𝗹𝗮𝘂𝗺𝗲 𝗻’𝗮 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗶𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗲𝗻𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗠𝗶𝗰𝗵𝗲𝗹 𝗚𝗯𝗮𝗴𝗯𝗼 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗲𝘀𝘀𝗮𝘆𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗿𝗲́𝗴𝗹𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝗺𝗶𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗮𝗳𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲.

𝗗’𝗮𝗯𝗼𝗿𝗱 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗲 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗴𝗿𝗮̂𝗰𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗲𝘁 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘃𝗮𝗶𝗻𝗰𝘂 𝗱𝗲 𝗯𝗲́𝗻𝗲́𝗳𝗶𝗰𝗶𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝗹𝘂𝗶-𝗰𝗶 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗹𝗼𝗿𝘀𝗾𝘂𝗲 𝗢𝘂𝗮𝘁𝘁𝗮𝗿𝗮 𝗹’𝗮 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗲́𝘃𝗮𝗱𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗣𝗮𝗿𝗶𝘀 𝗱𝗲́𝗯𝘂𝘁 𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟭𝟱. 𝗘𝘁 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝘀𝗼𝗻 𝗱𝗶𝘃𝗼𝗿𝗰𝗲 𝗱’𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿, 𝗮𝘂𝗰𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗻’𝗮 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗰𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘀. 𝗟𝗲 𝗰𝗵𝗼𝗶𝘅 𝗱𝗲 𝗹’𝗼𝗿𝗴𝘂𝗲𝗶𝗹 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝘂𝗳𝗳𝗶𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 𝘀𝘂𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁.

La justice française, comme à son habitude a donc suivi son cours normal avec une nouvelle convocation ces jours-ci. Au lieu de se remettre en cause et d’essayer toutes les approches susceptibles de régler ce problème, si cela est encore possible, Soro et ses partisans préfèrent jouer la carte de la victimisation accusant carrément Michel Gbagbo d’être de connivence avec le pouvoir Ouattara pour le faire arrêter.

Qui peut croire à ces fadaises ? Qui a empêché la juge Kheris d’arrêter Soro à Paris ? Qui l’a aidé à se soustraire à la justice depuis des années ? C’est bien Ouattara. Ils sont donc très mal placés pour accuser qui que ce soit.Et puis, le fait que Laurent Gbagbo plaide pour la réconciliation et demande le retour de Soro Guillaume en Côte d’Ivoire n’a strictement rien à voir avec la plainte du citoyen Michel Gbagbo qui date de 2011. D’ailleurs, lors de sa dernière interview à France 24, Laurent Gbagbo a précisé sa conception de la réconciliation :

« 𝐿𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝐶𝑜̂𝑡𝑒 𝑑’𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑣𝑒𝑠. 𝐼𝑙 𝑛𝑒 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑠’𝑎𝑚𝑢𝑠𝑒𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐. 𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒, 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑐𝑢𝑡𝑒𝑟, 𝑑𝑒́𝑔𝑎𝑔𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑒́𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑢𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑐𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑒 𝑙’𝑒́𝑡𝑎𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑐𝑒𝑟. »

Steve beko.