Ouf de soulagement sur le territoire national ce 11 avril 2011 ! Un peuple pris en otage par un dictateur sans foi ni loi qui ne lésine sur aucuns moyens pour demeurer au pouvoir.
Il y est arrivé en 2000 par un coup de force militaro-électoral, aidé dans sa forfaiture par la France dont le gouvernement était dirigé par Lionel JOSPIN du parti socialiste membre de l’international socialiste dont faisait partie le FPI. En effet, pendant que les partis d’opposition ivoiriens demandaient la reprise de l’élection présidentielle de 2000 dont la tenue s’est passée dans les conditions calamiteuses, Laurent GBAGBO se déclare Président élu de la république sans tenir compte des règlements constitutionnels, et surtout avec la complicité des officiers supérieurs de la gendarmerie et le soutien de la France.
Une usurpation du pouvoir d’Etat dans le sang et dans la barbarie faisant plusieurs morts.L’histoire se répète en 2010 dans les mêmes conditions. Or s’était sans oublier que la géométrie géopolitique et stratégique est en perpétuelle mouvement et renouvèlement. Les soutiens d’antan et suppôts ne sont plus au pouvoir en Hexagone.
Maître dans la fourberie et la duplicité, il organise l’élection présidentielle en 2010 sous la supervision de la communauté internationale et sous-régionale, qu’il perdit par ailleurs lamentablement. Contre toute attente il s’accrocha à nouveau au pouvoir en voulant rééditer les frasques de 2000. Sommé par l’ensemble des institutions et organisations internationales de passer le pouvoir au vainqueur de l’élection, il se perdit en conjecture avec des argumentations farfelues, saugrenues comme « recomptage des voix sous la supervision de la Russie de la Chine etc. » et se fourvoie dans un imbroglio juridique à couper le souffle ; tout simplement pour agacer le monde afin de l’avoir à l’usure du temps. C’était mal connaître le « Brave Tchè » qui avait une longueur d’avance sur ses lugubres stratagèmes. Il fut mis en déroute et débouté du pouvoir dont les conséquences nous a valu officiellement trois mille morts et de milliers de déplacés sans compter les dégâts matériels.« L’imposture est le masque de la vérité ; la fausseté, une imposture naturelle; la dissimulation, une imposture réfléchie; la fourberie, une imposture qui veut nuire; la duplicité, une imposture à deux fins. » Luc De Clapiers
IDRISS DAGNOGO