le Président de l’Union pour la Côte d’Ivoire Gnamien konan ,était face à la presse ce samedi 9 février 2019 à l’issue d’une réunion extraordinaire du directoire politique de sa formation politique. avec une une infime minorité des ivoiriens de la diaspora ( paris ) venue l’écouter .
Les yeux illuminés, la gestuelle est précise. Comme une répétition des grandes conférences internationales dont il a l’habitude, c’est avec une passion teintée d’inquiétudes et d’espoir que Le colonel Major Gnamien Konan, parle de la cote d’ivoire .
l’Homme politique Gnamien konan est devenu un habile manipulateur qu’il se rapproche de l’illusionniste.
« Au cours de ma carrière « de la douane et aux différents postes ministériels et parfois dans les conférences que j’animais à travers le monde, cela me mettait mal à l’aise, au fond cela me faisait mal, quand mes collègues me rappelaient que mon pays a encore fini parmi les derniers ou les pires lorsqu’il s’agit de parler de statistiques de performances économiques et de développement humain », se souvient-il avec amertume.
Le colonel Major Gnamien Konan, , président du parti de l’Union pour la Côte d’Ivoire , se définit comme une personne dotée d’une « expérience qui fait la différence ». Il arrive avec un projet de société qu’il qualifie de « social-libéral ». .
Il faut rappeler que L’ex Directeur général des douanes et ancien ministre de la cote d’ivoire , Le colonel Major Gnamien Konan, a été démis de ses fonctions à la suite d’un conseil des ministres qui s’était tenu le vendredi 25 novembre 2016, sous la présidence du président Allassane ouattara . Cette décision a été prise à la suite de l’éclatement d’un scandale impliquant le ministre l’Habitat et du Logement Social et plusieurs de ses subordonnées dans une affaire de conflit d’intérêts où se mêle favoritisme, népotisme, trafics d’influence et délits d’initiés.
L’opposant a fourbi ses armes en 2008 comme directeur général des douanes ivoiriennes . Il l’a quitté la douane« à l’amiable », contre paiement d’une « importante indemnité de sortie », avait-il déclaré à l’AFP.
Et pourtant, au-delà de la querelle politique, les questions sociales influenceront à coup sûr les choix électoraux. Le pays ouest-africain de 25 millions d’habitants s’apprête à traverser une période charnière de son histoire politique. Le président Alassane ouattara , arrivé au terme de son second et dernier quinquennat devra céder le fauteuil après avoir engagé un processus de relance inachevé dans l’un des pays les plus pauvres d’Afrique, ravagé par l’épidémie d’un sécurité . Malgré le lancement de projets d’infrastructures et la restructuration du secteur des mines, la cote d’ivoire est un pays pauvre assis sur de l’or. Les découvertes de gaz et de pétrole ont accentué le taux d’extrême pauvreté qui frise les 70%.
C’est dans l’opposition que Gnamien Konan mènera la mère de ses batailles. « Le peuple d’abord », son slogan de campagne est le résumé d’un programme qui veut prioriser les personnes vulnérables. « La première priorité est de combattre la corruption qui a explosé ces dix dernières années. Il nous faut conscientiser les masses populaires et redonner confiance au système de la méritocratie », détaille-t-il. Il a ainsi l’ambition de mettre fin à ce qu’il appelle la « kleptocratie » régnant en cote d’ ivoire , et qu’il définit comme un système profondément corrompu où celui qui vole et détourne le plus de fonds publics est celui qui détient le plus de pouvoir.
Une position qui lui a valu le spectre d’une insécurité et de menaces sur sa personne. « Je crains pour ma sécurité. Je suis obligé d’être entouré de volontaires qui se joignent à mon propre personnel de sécurité. Ce ne sont pas des professionnels qui ont été formés pour assurer la sécurité physique d’une personne. Alors forcément, je suis menacé. Mais je ne suis pas habitué à cette configuration car cela coupe, dans certaines zones, le contact avec les personnes »
Programme ambitieux, cherche financement
La corruption, c’est en fait l’arbre qui cache la forêt du désarroi social dans une cote d’ivoire où le taux de chômage dépasse les 60% chez les jeunes. « Bien avant la lutte contre la corruption, c’est la lutte contre la pauvreté qu’il faut mener par la création de richesse. Quand on veut combattre la corruption, il faut créer de la richesse et que cette richesse soit réinvestie dans des programmes destinés aux jeunes et aux personnes vulnérables particulièrement les femmes qui ont le plus souffert pendant l’épidémie de différente maladie. Les jeunes sont déçus. Ils sont fâchés à cause du manque d’opportunités d’emploi. Je peux le voir, je peux le sentir quand je pars à leur rencontre pour leur parler », explique Gnamien konan .
« Notre projet plaide aussi pour un investissement dans les secteurs sociaux prioritaires comme l’éducation et la santé qui doivent être revalorisés. Tout comme il faut des professeurs bien payés pour améliorer la qualité et le niveau de l’enseignement, il faut un accès aux soins de santé », ajoute le candidat à la présidentielle.
Et l’économie du pays dans tout ça ? « Il faut engager le pays dans la voie de la diversification de son économie qui reste encore trop dépendante du secteur minier. Pour réussir cela, nous devons accroître les investissements dans l’agro-business, l’industrie, le tourisme », promet Gnamien konan , qui met notamment l’accent sur le tourisme comme secteur d’avenir stratégique pour son pays. Il ajoute : « C’est aussi crucial d’accélérer les investissements déjà engagés dans les infrastructures et l’énergie. Nous espérons faire de la cote d’ivoire , un pays attractif pour les investisseurs en allégeant le climat des affaires ».
Gnamien konan , l’homme qui veut sortir son pays de la pauvreté
Déterminé, combatif, explicatif, c’est avec conviction et passion que Gnamien konan explique le projet de société qu’il propose. Mais, ce n’est pas à un ministre de carrière qu’il faut expliquer que l’argent est le nerf de la guerre, ne fusse-t-elle que politique. Selon les estimations, il lui faut entre 330 et 400 millions de franc CFA pour financer la campagne qu’il compte mener dans les coins les plus reculés du pays.
Pour les récolter, Gnamien Konan compte sur ses réseaux au sein de la diaspora ivoirienne animée comme lui par un désir de changement d’images. « son équipe et certain responsable pensent à la possibilité de lancer une campagne sur les plateformes digitales pour mieux expliquer et détailler leur programme », souffle-t-il. Il compte aussi recourir à des financements innovants pour compléter ses levées de fonds, . Sur le terrain de la mobilisation des électeurs, c’est le porte-à-porte. Ces déplacements stratégiques permettront à Gnamien konan de confronter son programme social aux populations rurales et d’affiner sa stature nationale.
C’est une lapalissade de dire que la cote d’ivoire est un continent riche, tant elle regorge de ressources naturelles . Même ci celles-ci ne sont pas inépuisables, la cote d’ivoire est encore riche de ses terres en grande partie cultivables et de ses ressources humaines. Et pourtant, elle peine à se développer —c’est le moins que l’on puisse dire.
Au lieu de tirer leçon des succès et des échecs des modèles de développement qui ont été expérimentés de par le monde, elle continue à s’engluer dans ses politiques stériles.
Vabé Charles:
directeur du journal presse opinion