Le Bénin est un petit pays pauvre d’Afrique de l’Ouest aux ressources limitées, et qui a connu de nombreux soubresauts sociopolitiques et économiques depuis son accession à la souveraineté internationale le 1er août 1960. L’instabilité du pays était toujours liée à la mal gouvernance, au choix des dirigeants et à l’option politique et idéologique du pays. Mais à la Conférence Nationale des Forces vives de février 1990, les béninois ont unanimement opté pour la démocratie et le libéralisme économique. Ils ont accepté de combattre toutes les pratiques malsaines pouvant entraver le bien-être de chacun et le développement harmonieux de tous les secteurs vitaux du pays. Depuis près de 30 ans, le Bénin n’a plus jamais connu de crise financière, économique ou de conflit meurtrier, pouvant empêcher son essor comme cela se remarque sous d’autres cieux. Le pays est ainsi un modèle de démocratie et de stabilité sociopolitique envié partout en Afrique et le monde.
Mais de manière générale, les Béninois ne sont pas fiers de l’état de développement économique de leur pays. Le Bénin n’enregistre pas de grandes réalisations socio économiques pouvant le propulser à l’échelle des nations phares du continent africain. Les secteurs de l’éducation, la santé, l’énergie, les transports, l’agriculture, l’élevage, la pêche, la culture et les sports, se retrouvent dans un état de délabrement total. Les jérémiades des citoyens et les grèves des travailleurs du secteur public n’y ont rien changé. La prévarication, le pillage des ressources de l’Etat, la corruption, l’impunité etc., sont autant de cancers, instaurés en règle au sommet de l’Etat. C’est l’œuvre d’une minorité qui s’accapare toutes les richesses de l’Etat au détriment de la majorité pauvre. Ainsi, des individus sont devenus plus riches que l’Etat, et ils sont même prêts à narguer tout un peuple lorsque leurs contrats lugubres sont menacés.
Prendre au sérieux ces aveux du chefs de l’Etat
Lorsque le Président Patrice Talon faisait savoir récemment devant le clergé béninois qu’il a contribué à la déconfiture de son pays et qu’il en a assez profité, les Béninois prenaient ces propos comme une boutade. mais , le chef de l’etat areteré ces aveux a paris lors du point de presse conjoint avec le president français emmanuel Macron . Avouer à la face du monde des agissements malveillants contre son propre pays, dans le seul dessein d’engranger des avantages juteux, est un acte de bravoure inégalable. Surtout, lorsque l’auteur est un chef d’Etat en exercice. Mais c’est un acte qui pose un problème de crédibilité et choque la morale. Si le chef de l’Etat est sincère dans ses déclarations, il doit à présent se présenter devant les tribunaux pour expliquer à ses compatriotes comment il a contribué à la régression de son pays : le mode opératoire, les personnes mises à contribution, la nature des avantages et leur destination. C’est le moment pour la justice béninoise de se m
jean discipline Adjomassokou