Le président directeur général de Walfadjiri s’est réjoui, vendredi, de la décision du FC25 de ne pas prendre part au dialogue souhaité par le président de la République Macky Sall, «Je salue la position du FC25, car en réalité le dialogue est inopportun et ne saurait être concluant en raison des positions divergentes des différents acteurs politiques», a-t-il écrit.
Pour Cheikh Niass, le Président Macky Sall n’a que deux options par devers lui notamment recourir à l’article 31 al 2 ou alors recourir à l’article 36 al 2 de la Constitution.
Expliquant l’Article 31 al 2, Cheikh NIASS soutient que cela suppose une démission du Président avant le 2 avril, que le Président de l’Assemblée nationale assure l’intérim et à charge pour lui d’organiser de nouvelles élections dans les 90 jours. «C’est la seule façon pour Macky d’assouvir légalement son désir inavoué de reprendre tout le processus électoral, sans réviser la Constitution ni même modifier le code électoral», poursuit-il.
Revenant à l’Article 36 al 2, il ajoute dans ce cas, le premier tour aura nécessairement lieu au mois de mars avec les candidats retenus par le Conseil constitutionnel. «En cas de deuxième tour, Macky Sall pourra donc rester en fonction au-delà du 2 avril jusqu’à la désignation de son successeur. Ce choix nous paraît le plus honnête même s’il faudra l’aval du Conseil constitutionnel qui pourrait l’entériner au nom de la stabilité des Institutions et de la République », a-t-il soutenu sur Walfnet.