Bonjour et bienvenue. Votre revue de presse de ce mercredi 10 octobre 2018 porte principalement sur le clash entre le Pdci et le Rdr mais également les prochaines élections locales et la campagne qui chauffe à quelques jours de la fin. Bonne lecture.
« Après la sortie musclée de Bédié contre le régime : Le Rdr réagit », livre dans sa parution du jour Soir Info. Dans un échange qu’il a eu avec lme confrère, Touré Mamadou a donné ses impressions sur les propos tenus par Bédié lors du bureau politique du Pdci à Daoukro, en début de semaine. Le porte-parole du parti à la case a rejeté toute implication dans cette « affaire interne au Pdci ». A l’en croire, le Rdr ne se sentirait concerné ni par les accusations portées à l’encontre du parti ni par la procédure judiciaire en cours actuellement. « Il (Bédié) a été très dur, mais c’est uen affaire interne au Pdci. (…) C’est une affaire interne au Ppdci qui ne nous concerne pas. Il s’agit de batailles, d’interprétation de textes et autres », a laissé entendre Touré Mamadou.
Il n’y a pas eu que le porte-parole du parti qui ait réagi à la sortie du sphinx de Daouko. C’est qu’à peine 24 heures après le bureau politique du Pdci, Amadou Gon Coulibaly a lui aussi tenu à apporter une réponse à Bédié, comme le rapporte L’Expression qui barre : « 24 h après le bureau politique du Pdci : Amadou Gon répond à Bédié ». Le quotidien informe que saisissant l’occasion d’un meeting qu’il animait à Bouaké, le 1er vice-président du Rdr a démenti les accusations portées par Bédié lors du dernier bureau politique de son parti à Daoukro. « Rien, jamais rien n’a été entrepris contre le Pdci-Rda. S’il y a problème, et c’est possible à l’intérieur du Pdci-Rda, il faut prier pour qu’une solution soit trouvée à l’intérieur. Et trouver une solution à l’intérieur, ça permettra de consolider le Rhdp. Mais il n’est pas bien de vouloir diviser à nouveau les Ivoiriens en faisant croire que notre pouvoir commun, le pouvoir du Rhdp essaie de diviser quelque formation politique que ce soit », a-t-il regretté tout en parta geant son espoir d’une issue favorable aux tensions que connait le Rhdp.
En plus du président du parti, des cadres du Pdci-Rda ont usé de la tribune de ce Bureau politique pour exprimer leurs griefs contre le Rdr. Notamment Ahoussou Jeannot et Banny. LG Infos titre à ce propos : « 9e bureau politique du Pdci : Après Konan Bédié et Ahoussou, Banny attaque Ouattara ». Banny y attaque en effet le « mariage forcé » avec le Rdr, réaffirmant la volonté des cadres du parti à le défendre quand Ahoussou Jeannot méprise, pour sa part, les procédures judiciaires dont fait l’objet le parti.
Campagne
Elle s’achève dans 3 jours et la température a grimpé dans la campagne pour les prochaines élections locales. « Au cœur de la campagne (jour J-3) Les choses se gâtent », barre L’Inter. On y apprend des tensions dans la campagne notamment le saccage d’un QG de N’Dohi Raymond à Koumassi, des menaces sur l’élection à Jacqueville où des jeunes mettent en garde des électeurs convoyés,…
Le Quotidien d’Abidjan s’est lui aussi intéressée aux élections locales avec en titre : Elections locales : De graves révélations sur les municipales au Plateau ». L’organe proche de l’opposition rapporte les propos de N’Cho Albert, Directeur technique à la mairie du Plateau sous Bendjo qui est depuis quelque temps à Abidjan après une période d’exil. Ce dernier, à en croire le confrère, se serait vu proposer de travailler avec le candidat du Rhdp au Plateau, Fabrice Sawegnon. Cela, en contrepartie d’une « immunité ».
On est dans l’apaisement du côté de l’Association des ambassadeurs libres de la francophonie (Alef). « Municipales et régionales : Les ambassadeurs de la paix parlent aux candidats », signe Le Mandat sur le sujet. G. de Gnamien y fait savoir que l’organisation a appelé les uns et les autres (candidats, électeurs, partis politiques,…) à des élections apaisées à l’occasion d’une conférence qu’elle a organisé le mardi 9 octobre 2018. « (…) Il faut qu’on s’engage tous en faveur de la paix, de la diversité de la liberté et de la solidarité agissante », a exhorté le président de l’Alef, Mohamed Salamé.
Alassane SANOU