Aucune plainte de la Côte-d’Ivoire contre La Lettre du Continent
Dans notre publication du samedi 2 septembre 2017, nous écrivons: « Atteinte à l’image: La Présidence ivoirienne poursuit la Lettre du continent en justice ».
Vasset Philippe, directeur de la rédaction de La lettre du continent, après avoir pris connaissance de l’article affirme que « la présidence ivoirienne n’a pas du tout porté plainte contre La Lettre du Continent, mais s’est contentée de nous adresser une précision le 12 septembre. » Et d’ajouter: « cette précision a été publiée dans le dernier numéro de la Lettre du Continent, paru ce matin. ».
On peut donc lire dans La Lettre du Continent N°760 du 13 septembre, la précision de présidence de la République adressée à LC:
« Les chiffres publiés par La Lettre du Continent concernant la présidence actuelle sont faux. Le chiffre avancé au titre d’un soi-disant « Fonds souverain de la présidence n’est pas conforme à la réalité. Il est le résultat d’amalgame inexact de plusieurs rubriques budgétaires de la présidence, des Institutions de la République et de certains ministères ».
« Le Président Alassane Ouattara bénéficie, dans la plus grande discrétion, d’un fonds de souveraineté 342,6 milliards de Fcfa en hausse de 20 milliards de Fcfa par rapport à 2015. Le Chef de l’État ivoirien peut d’autant mieux puiser à sa guise dans cette enveloppe budgétaire que cette dernière est directement gérée par son frère, le ministre des Affaires présidentielles, Birahima Téné Ouattara », a écrit La Lettre du Continent dans sa parution N°759 du 30 août 2017.
Suite à ce qu’elle a qualifié « d’informations mensongères gravement diffamatoires et qui porte atteinte à l’honneur et à la considération du Président de la République, M. Alassane Ouattara », la présidence ivoirienne avait affirmé dans un communiqué, datant du 2 septembre, « donner mandat aux avocats Mes Jean Pierre Mignard et Jean-Paul Benoît, de mettre en œuvre toutes voies de droit et toutes actions utiles en vue de la sanction de tels agissements et de la réparation des préjudices subis du fait de l’atteinte » à l’image du Chef de l’Etat.
PRESSE OPINION