leur schéma c’était de s’appuyer sur une revendication salariale pour faire un renversement du pouvoir , c’est pourquoi en pleine négociation ils ont fait tripler les enchères en se disant que le régime allait refuser de payer , ce qui allait conduire à la mise en œuvre de leur plan Malheureusement pour eux le pouvoir à vu le complot caché derrière ces revendications et il a accédé au chantage odieux des insurgés. Ce qui a coupe l’herbe sous les pieds de ceux qui voulaient que les soldats en question aillent jusqu’au bout de leur action. Les insurgés ayant eu leur part et n’ont’ plus voulu poursuivre une action qui ne pouvait pas leur donner plus qu’ils n’avaient reçu, avec le risque qu’ils pouvaient se faire tuer. Comme on le dit « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». Voici ce qui a fait échouer le projet : Ouattara a payé pour sauver son régime, du coup ceux qui ont été payé ont fait un rétropédalage pour aller profiter de leur butin.
Ceux qui ont distribué les armes, sont ceux qui ont appelé à Bouaké pour donner le lieu de la cachette des munitions , en oubliant bêtement que les appels cellulaires se font par des relais et qu’on peut filtrer et écouter tous les appels qu’il y a eu en une journée , surtout que la loi en côte d’Ivoire le permet.
À cet effet le procureur à été clair ce sont les gens de Soro qui ont appelé et ces derniers ont retracé les appels et les écoutes.
apres avoir affaibli ouattara , les mutins retournent en casernes
Ces derniers jours ont été particulièrement éprouvants pour le président de la Côte d’Ivoire, M. Alassane Ouattara. Les mutins qui font son malheur ont certes regagné leurs casernes, mais seulement après avoir mis à mal son autorité.
Fin de la mutinerie… Quelle suite pour Ouattara ?
Pour arracher le pouvoir à Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara avait eu recours aux services des soldats des Forces Nouvelles. Ces personnes qui avaient fait son bonheur hier font aujourd’hui son malheur. L’actuel président ivoirien avait promis beaucoup d’argent à ces ex-rebelles pour les motiver à dégager Gbagbo en 2011. C’est justement ce pécule qu’ils voudraient bien percevoir aujourd’hui.
« On reconnait un artiste par le maniement de son instrument », disait un soldat rebelle. Ce dernier justifiait ainsi la prise des armes par les mutins au moment de rappeler aux dirigeants leurs promesses. Le président voulait bluffer avec ces anciens guerriers en jouant la carte de la fermeté. Il sait désormais qu’il n’a plus de marge de manœuvre face à ces hommes prêts à faire chanter la kalach. La carte de la fermeté envisagée sera très vite abandonnée après s’être fait désavouer par son allié le PDCI . Ce poids lourd du RHDP a en effet indiqué au président le chemin du dialogue avec les ex-rebelles.
La vérité est aussi qu’il faut une armée motivée pour mater des soldats récalcitrants. Les forces dites loyalistes n’ont pas fait preuve de grande motivation et cela s’explique par une raison simple. Le président Ouattara a distribué la première partie des primes de 12 millions de FCFA aux ex-rebelles en janvier. Alors qu’ils ont maintenu debout les institutions du pays contre ces ex-rebelles qui s’adonnaient à des trafics et pillages en tout genre dans leurs zones, les FDS seront ignorés au moment de la distribution du gâteau. Alors aller libérer Bouaké de ces mêmes ex-rebelles dans le cadre d’un deal qui a mal tourné n’était pas vraiment très motivant pour eux.
Ouattara, un président affaibli par ces propres hommes
À l’annonce de la décision de fermeté du gouvernement, les anciens soldats n’ont pas hésité à brandir de nouvelles armes et défier le pouvoir d’Abidjan. Même si ces armes viennent, selon certaines sources, de la résidence d’un proche du président de l’Assemblée Nationale, leur nombre a fichu la trouille côté gouvernement. Certains cadres et ministres n’ont pas hésité à envoyer leurs proches en sécurités, des réactions qui permettaient aux soldats d’évaluer à temps réel le rapport de force.
Comme il fallait s’y entendre, le président a payé ou va le faire dans les jours à venir. Même si les modalités restent confidentielles, l’AFP’, assure que le président Ouattara a promis de bientôt cracher dans le bassinet.
Voilà qui donne désormais une image nouvelle au président Ouattara. Il est pour beaucoup un homme sans réelle emprise sur son armée et donc incapable de diriger efficacement la Côte d’Ivoire. Dans l’opposition, le président Ouattara disait lui-même à Laurent gbagbo « Quand on est incapable de gouverner le pays, on quitte le pouvoir». Ces dernières heures, certains auraient aimé le voir se l’appliquer à lui-même.
Avec une économie en berne, l’affaire de l’agrobusiness, les revendications des fonctionnaires, les mutineries qui rythment la vie des Ivoiriens et surtout l’absence des centaines de milliards qu’il avait promis aux régions pour leur développement, Ouattara est loin d’avoir convaincu les Ivoiriens par sa gestion du pays.
Cette énième mutinerie a au moins le mérite de servir de leçon à certains proches de Ouattara. La vie d’un régime en Afrique dépend de la détermination de ceux qu’il a en face. Ils le savent désormais.
Vabe Charles/presse opinion
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