« Le spectre de l’insécurité est là, il plane sur nos têtes, et nous n’attendrons pas qu’il y ait des blessés ou morts avant de réagir », a expliqué le porte-parole des enseignants, Kouadio Philippe, lors d’une réunion extraordinaire ayant entériné la suspension des cours décidée par les enseignants et les élèves du lycée moderne de Bonoua. Où les cours sont suspendus pour trois jours, depuis lundi 30 novembre 2020, au lycée moderne de Bonoua, pour raisons d’insécurité. A en croire plusieurs témoins dans cette cité située au Sud d’Abidjan, des inconnus agressent depuis quelques temps les enseignants et les élèves tant à l’intérieur qu’aux alentours du lycée. C’est pourquoi le corps enseignant demande aux autorités administratives, sécuritaires et coutumières locales de prendre toutes les dispositions idoines susceptibles de garantir la sécurité au sein de leur établissement. En réponse, les autorités interpellées ont promis prendre des mesures sécuritaires pour mettre fin aux agressions.
La question de l’insécurité n’est donc pas liée seulement aux mouvements politiques. En dehors des joutes électorales, nos enfants, apprenants, ainsi que leurs enseignants, ont besoin de cadres paisibles pour exprimer leurs potentiels. C’est pourquoi les écoles doivent être fort sécurisées afin que le parent qui y dépose son enfant, aille au travail le cœur tranquille.
Lesly Sapime