A la faveur d’une rencontre avec l’Union des chefs des communautés vivant à Bouaké, vendredi 7 avril dernier, les ex-combattants démobilisés ont lancé un ultimatum de deux semaines au Président Ouattara.
Les ex-combattants démobilisés ne décolèrent pas. Et ce, en dépit de leur rencontre avec le Premier ministre Gon Coulibaly le mois dernier. Vendredi 7 avril dernier, ils ont réitéré leur courroux à l’Union des chefs de communautés présidée par Bema Diomandé. « Nous vous promettons de rester calmes. Mais nous vous accordons un délai de deux semaines pour une suite favorable. Au-delà, nous ne serons plus responsables de nos actes(…). au moment opportun,nous frapperons en deux vagues» , a averti Megbê Diomandé, responsable de la Cellule 39,
Si les ex-combattants se sont engagés à suspendre tout soulèvement, il n’empêche que leur confiance vis-à-vis des autorités de Bouaké s’est estompée. « Pour nous, toutes les autorités administratives, politiques et militaires de Bouaké ont fui leurs responsabilités. Nous avons donc décidé que désormais, seul Souleymane Touré (Conseiller du Premier Ministre Ndlr) sera notre interface avec le gouvernement. », ont-ils indiqué.
Ces ex-combattants démobilisés comptent désormais sur la Chambre des Rois et Chefs traditionnels pour la résolution définitive de leur situation. Pour rappel, ils revendiquent la somme de cinq (5) millions Frs Cfa par élément et une villa d’une valeur de 7 millions conformément, disent-ils aux résolutions de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo)
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