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cote d’ivoire /Burkina .mandat d’arrêt à l’encontre de Guillaume Soro, [ le président Ouattara … Nous demande de façon informelle de revoir le dossier]

De sources concordantes proches du président burkinabé nous apprenons que son homologue ivoirien lui aurait demandé de lui faire le point sur tous les dossiers qui concerneraient Guillaume Soro.

En marge du conseil conjoint des ministres et la cérémonie de clôture de la sixième Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (TAC VI), le président ivoirien qui pourrait se représenter en 2020 pour un nouveau mandat aurait exhorté son hôte à ressortir toutes les affaires mises sous scellées notamment depuis celle dite des écoutes et d’autres en rapport avec Blaise Compaoré, précisent nos sources.

Livrer Soro contre Compaoré, un « troc » qui pourrait être envisagé nous confie t’on.

Alors que nous apprenons qu’un conseil des ministres extraordinaire se tiendra ce jour à Abidjan à 17h au cours duquel Hamed Bakayoko pourrait être nommé ministre de la défense, ces dernières nous font par ailleurs remarquer que les affaires ivoiriennes classées au Burkina pourraient également impliquées Alassane Ouattara.

Dans la guerre ouverte entre les clans ADO et Soro en vue de 2020, reste à savoir si de nouvelles surprises viendront une fois encore du Burkina.

Ouattara et Kaboré remettent les pendules à l’heure(29/janvier/2016)
Les présidents du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré et de la Côte d’Ivoire avait échangé en marge du 26ème sommet de l’Union Africaine qui se déroule à Addis-Abeba. Au cours de l’entretien, les deux chefs d’Etat ont évoqué les relations d’ «amitié» qui lient la Côte d’Ivoire au Burkina.

«Nous avons échangé sur les voies et moyens pour consolider les relations d’amitié et de fraternité entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire», a indiqué vendredi le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré à la fin de  l’entretien avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara.

Kaboré a ajouté que son devoir, tout comme celui de Ouattara, c’est de faire en sorte que les relations entre les deux pays «soient renforcées».

La justice burkinabè a émis le 8 janvier 2016 un mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro, le numéro deux du régime ivoirien. Il intervient dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat raté du 17 septembre 2015 à Ouagadougou. Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire est soupçonné d’avoir aidé les putschistes dont les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé à renverser le Président Michel Kafando et son gouvernement de transition.

Dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du Président Thomas Sankara, un autre mandat d’arrêt a été également lancé contre l’ancien Président burkinabè Blaise Compaoré, réfugié à Abidjan depuis sa chute du pouvoir en octobre 2014.

Pour les deux mandats, le Président Alassane Ouattara avait indiqué qu’il privilégiait la voie diplomatique pour le règlement de cette affaire.

AFP

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