Distinguée première dame de Côte d’Ivoire, chère Mme Ouattara. Hier, j’ai vu les photos de vous dans la famille du petit Bouba . Cet acte humain est à saluer. Cependant, personnellement, vous voir aux côtés de cette famille affligée ne m’a fait ni chaud ni froid.
Avant Bouba il y a de nombreux cas plus ou moins similaires. Avec Bouba, on a espéré que ce soit la dernière fois. Hélas ! Moins de 24 heures après votre visite chez Bouba, à M’Bahiakro, un autre enfant de ce pays a été atrocement assassiné.
Il y a de fortes chances que, peut-être indépendamment de votre volonté, la famille de cette petite ( Glahou Edmond Chanceline ) ne reçoive pas votre visite.
Je ne vous apprends rien. Dans ce pays tout est bon pour polémiquer. Avant Bouba vous n’avez rendu visite à aucune famille touchée par ce phénomène. Après Bouba, pas sûr que vous allez rendre visite à la famille de Chanceline . Encore une fois je ne vous apprends rien. Il est murmuré que c’est parce que l’autre s’appelle Bouba. Il sera dit que c’est parce que celle-là s’appelle Chanceline que sa famille n’aura, peut-être, pas reçue votre visite .
Très respectable madame Dominique Ouattara, quelle que soit votre bonne volonté vous ne pourrez pas rendre visite à toutes ces familles. C’est un fait. Que faire alors ?
Madame, sans prétendre être le porte-parole du peuple de Côte d’Ivoire, je crois que le peuple sera satisfait de vous si vous vous investissez personnellement dans la dénonciation des enlèvements et assassinats de nos enfants et petits frères. Madame, qui mieux que vous pourrait obtenir de votre époux, le chef d’Etat Ouattara, son engagement à mettre fin à ces crimes ? Tout est une question de volonté. Si votre époux et son gouvernement déclarent » la guerre » aux enleveurs et assassins de nos enfants, ainsi que leurs commanditaires, il est clair que ce phénomène s’arrêtera dans les plus bref délais.
Merci de recevoir ma profonde admiration et mes civilités les plus respectueuses.
Mr Soumahoro
Scandale/ crime rituel: un enfant égorgé et vidé de son sang hier à Yopougon
Un attroupement monstre devant le marché du quartier Toits Rouges de la commune de Yopougon a interpellé plus d’une personne ce matin du lundi 05 mars 2018.
Pour fait, un enfant dont l’âge et l’identité n’étaient pas encore connus lors de notre passage dans ledit lieu, a été retrouvé égorgé, vidé de son sang. Ce drame a eu lieu dans la nuit du dimanche 04 au lundi 05 mars 2018, aux environs de 20 heures.
Selon des témoignages recueillis sur place par Akody, la tante de l’enfant l’aurait envoyé faire une course entre 19h30 et 20h, c’est ainsi qu’il n’est plus rentré à la maison. Et, « c’est après qu’on l’a retrouvé mort, égorgé au marché », confient-ils.
Notons qu’en Côte d’Ivoire, ces dernières semaines ont été marquées par une série d’enlèvements d’enfants et, souvent même, d’adultes.
« C’est pour cela qu’aujourd’hui je suis sortie de la maison à 6h30mn contrairement à habituellement où je sortais entre 5h30mn et 6h. J’ai eu très peur », s’est inquiété une étudiante qui, par le passé passait par le marché pour se rendre aux cours.
Cette situation dévient inquiétante à la fin. C’est étrangement à l’approche des élections, à savoir sénatoriales, régionales et autres que ce phénomène resurgi ? Y aurait-il un rapport ?
Ce sont là, autant d’équations auxquelles les autorités ivoiriennes doivent apporter solutions afin de ramener la sécurité et la stabilité dans le pays.
Penouel D. / presse opinion.com