Yao Basile déléguè général du (p.d.c.i)France /D’une façon générale, les perspectives de la Côte d’Ivoire sont bonnes. Après les grandes convulsions de 2010, la paix est revenue de manière durable. Le pays enregistre une croissance de plus de 9 % par an, et les investisseurs maintiennent leur confiance. Le récent succès de l’emprunt lancé sur le marché international en est la preuve.
Quant à la chute des cours du cacao, personne n’en est responsable, si ce n’est le marché international. Cela n’est imputable ni au gouvernement ni à Alassane Ouattara. D’ailleurs, le cacao n’est pas la seule matière première à avoir vu son prix chuter. Concernant les mutineries, j’ai condamné cette manière inacceptable de revendiquer bruyamment et par les armes.
Mais cette situation est un peu la suite des événements qui ont conduit à la crise post électorale de 2010-2011. Quoique, si l’on voulait relater l’histoire, il faudrait remonter plus loin, notamment à 1999, lorsqu’un coup d’État a été perpétré contre le régime de l’ex président henri konan bedié ce dernier c’est retrouvé en exile a paris .
Les militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) France, toutes structures confondues font un appel de pied au président de ce parti, Henri Konan Bédié pour être » candidat » à l’élection présidentielle de 2020.
Selon la déclaration parvenue à APA, dimanche, ces militants » engagés et déterminés » pour la victoire du PDCI, »choisissent le Président Henri Konan Bédié pour être notre candidat à l’élection présidentielle de 2020 », après la »levée de la limitation d’âge par la Constitution ivoirienne », expliquent-ils.
Les signataires de la déclaration, dont Basile Yao, Délégué Général Paris-Ile- de France, Nestor Koffi et Pascal Yapo Yapi, membres du Bureau politique, estiment, également, que l’appel du président Ouattara invitant que »tous pourront se porter candidat, selon les dispositions de notre loi fondamentale qui garantit des élections démocratiques et transparentes », Henri Konan Bédié peut valablement postuler à la magistrature suprême en 2020.
‘‘Le PDCI-RDA et le Président Henri Konan Bédié peuvent réaliser la réconciliation vraie entre les filles et les fils de la Côte d’Ivoire », concluent-ils.
M. Bédié (83 ans) victime d’un coup d’Etat le 24 décembre 1999 a dirigé la Côte d’Ivoire (1993-1999), après le décès du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, père de la Côte d’Ivoire mode
Parti unifié, Alternance 2020 : Les vérités de Bédié et du Pdci au Rdr.
« L’appel de Daoukro », lancé en septembre 2014 par l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié et chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), en faveur de la candidature unique de M. Ouattara, prévoit « l’alternance politique en 2020 qui doit ramener le PDCI au pouvoir d’état ».
« L’objectif d’une telle candidature (…) était d’aboutir à un parti unifié, PDCI-Rassemblement des Républicains(RDR, parti de M. Ouattara), pour gouverner la Côte d’Ivoire, étant entendu que ces deux partis sauront établir entre eux, l’alternance au pouvoir dès 2020, » a déclaré M. Bédié à l’occasion du 3e anniversaire de « l’appel de Daoukro ».
Toutefois, le chef du PDCI a dénoncé des remous au sein des partis de la coalition « qui mettent à mal la cohésion au sein de l’alliance et la paix de notre pays ».
« Depuis quelque temps, la vie du pays semble arrêtée, rivée sur une seule question, celle de l’élection présidentielle de 2020 » a-t-il insisté. « Tout le monde ne peut pas être président de la république et en même temps ».
A ses yeux, « les termes de cet appel sont clairs. L’objectif (…) était de maintenir le pouvoir d’État dans nos rangs ». Il (M. Bédié) rappelé qu’il avait « accepté, en 2015, au prix de nombreux sacrifices, de ne pas présenter de candidature au titre de mon parti ».
Le président Ouattara a créé la surprise, il y a une semaine, en déclinant la proposition du RDR de reprendre la tête de son parti, et en y nommant Mme Henriette Diabaté.
- Bédié a insisté sur l’importance de l’alliance avec le PDCI au sein de la coalition RHDP (Rassemblement des houphouetistes pour la paix), en vue de la présidentielle de 2020. Il a assuré vouloir aboutir rapidement à un « parti unifié ».
Cette volonté de fusion des deux partis du chef de l’État, qui entend préparer sa succession, n’a pas abouti ces deux dernières années en raison de réticences au sein de son propre parti et du PDCI, de nombreux courants estimant qu’il faut un candidat par parti à la présidentielle.
Le PDCI est allié au RDR depuis l’élection de M. Ouattara en 2011. Selon la Constitution, M. Ouattara, qui effectue son deuxième et dernier quinquennat, ne pourra pas se représenter à la présidentielle de 2020.
Vabe Charles/presse opinion