Des tirs nourris ont été entendus à nouveau ce mardi soir à Bouaké l’une des principales villes de Côte d’Ivoire. Selon certains témoignages, ces tirs – en l’air pour l’essentiel – avaient déjà commencé dans le milieu de la journée et se sont intensifiés vers 18h30. C’est un contentieux entre militaires et forces de l’ordre CCDO qui aurait dégénéré.
On a peut-être bien frôlé la catastrophe hier soir à Bouaké, alors que depuis quatre jours la tension ne cesse de monter entre militaires des différents corps d’armées de la ville et les membres du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO).
Après des tirs nourris en l’air tout au long de la journée de mardi, certains militaires ont décidé dans la soirée de se diriger vers le camp du CCDO.
Les raisons des tirs encore entendus à Bouaké
On en sait un peu plus sur les raisons des tirs à l’armes qui ont déchiré l’air calme de la ville de Bouaké encore, ce mardi 9 janvier 2018. Selon des indiscrétions, à l’origine de ces tirs, il y a une volonté farouche des militaires du 3ème Bataillon ‘d’artillerie Sol Air (Basa) de faire partir de la capitale du Centre les éléments du Centre de Commandement des opérations de sécurité (Ccdo).
Ces milittaires en bisbilles avec leurs frères d’armes du Ccdo ont donné un ultimatum à ces derniers de quitter la ville de Bouaké.
A l’expiration de cet ultimatum, ce mardi, ils ont décidé de passer à l’action. Aussi, un détachement a-t-il encerclé le camp du Ccdo situé au quartier Sokoura pour contraindre ses occupants à déguerpir des lieux. Selon des habitants sur place, les tirs ont commencé aux environs de 20h pour s’intensifier par la suite. Y aurait-il eu affrontement ou pas ? Nos sources n’en disent pas davantage.
Toujours est-il qu’il y a eu des détonation nourris qui ont encore semer la psychose au sein des populations riveraines terrées chez elles.En plus des bruits d’armes, celles-ci sont privées d’électricité jusqu’à l’heure où nous mettions sous presse. Aux dernières nouvelles, une intervention de la gendarmerie nationale auraient été envisagée avec un détachement, qui a pris la route depuis Abidjan, pour Bouaké !
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