Alors ça nous rappelle beaucoup de choses notamment l’impunité que nous avons toujours dénoncée. Des personnes revendiquant à mains nues sont arrêtées et celles chez qui on découvre des armes sont en liberté. Nous trouvons que cela n’est pas juste. On a comme l’impression qu’il y a les uns et les autres dans ce pays et nous disons non pour la réconciliation. Nous disons qu’il ne doit pas avoir des intouchables dans ce pays. La Constitution nous met tous sur un pied d’égalité. Aujourd’hui au moins, c’est un flagrant délit. C’est maintenant l’occasion pour la justice de jouer son rôle parce que ça au moins ce sont des preuves palpables que nous avons tous vues ».
Kamaraté, chef du protocole du président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, n’a pas été aperçu jeudi à la brigade de recherches de la gendarmerie d’Abidjan, où il devait être de nouveau entendu pour son lien présumé dans l’affaire de la cache d’armes découverte en mai à Bouaké,
M. Kamaraté a déjà été auditionné plusieurs fois par les enquêteurs pour cette affaire.
Le 15 mai, des militaires ont emporté une « quantité importante (d’)armes de guerre neuves » qui étaient « entreposées dans une villa appartenant à Souleymane Kamaraté », à Bouaké, le fief de l’ex-rébellion, lors de la mutinerie du 12 au 16 du même mois.
Lundi, des gendarmes ont perquisitionné son domicile à Cocody (Est Abidjan), avant de repartir avec « ses deux téléphones »,
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