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COTE D’IVOIRE/FRONT POPULAIRE IVOIRIEN : ( FPI ) Il Était Une Fois Un Monarque Appelé Laurent Gbagbo.

Longtemps considéré comme démocrate étant dans l’opposition, Gbagbo vient de démontrer aux yeux du monde entier après sa honteuse proposition de démission avant tout échange avec son ex-premier Ministre et président du Fpi qu’il n’était rien d’autre qu’un démagogue masqué et friand de la roublardise.

Chose qui lui a valu le surnom de boulanger.

Aujourd’hui, l’on se rend compte que Gbagbo n’avait en réalité pas confié la direction du Fpi à celui qu’on pouvait appeler son successeur c’est-à-dire l’ex-premier ministre Pascal AFFI N’GUESSAN lorsqu’il exerçait encore le pouvoir.

Confronté au défi démocratique après son accession au pouvoir en 2000 suite aux élections présidentielles qu’il a lui-même jugées calamiteuses.

Gbagbo voulait prouver qu’il était un démocrate avéré.

À cet effet il fallait respecter le passage de la constitution qui dit :  » on ne peut être président de la république et gérer un parti politique.

Alors il faut tout de suite trouver un  » mouton  » de sacrifice pour atteindre son objectif.

MAIS POURQUOI AVOIR CHOISI AFFI N’GUESSAN?

À y voir de près l’on se rend à l’évidence que le choix de Gbagbo a été porté sur AFFI tout simplement parce que Gbagbo voulait l’important électorat akan particulièrement agni.

Il l’a d’ailleurs démontré en nommant de façon stratégique des cadres du grand centre traditionnellement Pdci Rda.

1-Kouassi houssou à l’économie.
2-Amani N’GUESSAN à l’éducation nationale.
3- Christine Konan au secrétariat général du gouvernement…

Cette option politique de Gbagbo à l’époque n’était en réalité pas mauvaise en soit car cela a permis que le Fpi s’étende partout sur le territoire national.

QUE RETENIR DE L’ACTE COURAGEUX DE AFFI N’GUESSAN POUR AVOIR REFUSÉ L’HUMILIATION QUE LUI IMPOSAIT GBAGBO ?

Nombreux seront ceux qui verront cela comme une défiance de plus.

Mais il suffit de se référer aux textes du Fpi pour comprendre que AFFI ne voulait ni jouer le jeu trouble de la monarchie que Gbagbo veut mettre en place.

Mais aussi démontrer qu’il ne fait pas le culte de la personnalité.
Chose proscrite au Fpi qui se veut parti de dialogue et d’échange franc et direct.

D’ailleurs,Gbagbo n’étant pas un dieu,l’on peut le ramener à la raison lorsqu’il tombe gravement dans de telle déviation à caractère monarchique.

Que de l’aider à se ridiculiser aux yeux du monde entier alors qu’il était vu après son acquittement comme le nouveau Nelson Mandela.

Hélas!! Gbagbo a démontré qu’il est très loin de Nelson Mandela.

Pour ma part vu l’échec de Gbagbo à ramener l’unité au Fpi je reste avec le président AFFI N’GUESSAN tant qu’il décidera d’être à la tête du Fpi.

AOTFCD { aux oreilles tendues faits captifs donc}

@L’analyste Gnaly Krobou.

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