Manuella YAPI
Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, décédé une semaine après son retour d’un séjour médical de deux mois à Paris, « avait reçu l’avis favorable de ses médecins pour rentrer et reprendre ses activités » en Côte d’Ivoire, a affirmé mardi à Abidjan le Secrétaire général de la présidence, Patrick Achi, dans son oraison funèbre.
M. Gon Coulibaly « avait reçu l’avis de ses médecins pour rentrer et reprendre ses activités », a dit M. Achi, évoquant un homme « alerte, vif, précis » lors du conseil des ministres du 08 juillet, peu de temps avant son décès.
« Comment aurions-nous pu imaginer un seul instant que cet homme-là allait nous laisser orphelins et désemparés face à sa disparition si soudaine ? », s’est-il interrogé, la voix enrouée, estimant que le Premier ministre « est parti comme il a vécu: avec le courage et l’humilité sans borne de ceux qui servent et n’aspirent à rien ».
Patrick Achi, qui « de toute (sa) carrière, n’avait jamais connu de tâche plus lourde que celle de lire (le) communiqué » annonçant la mort d’Amadou Gon Coulibaly, a salué la mémoire d’un « héros » qui a « donné le meilleur de lui-même » et s’est attelé « à la tâche jusqu’au bout ».
« Amadou nous observe, ne le décevons pas », a poursuivi le Secrétaire général de la présidence, assurant au défunt que « l’équipe (qu’il) a laissée poursuivra, unie et soudée, (son) œuvre »
Amadou Gon Coulibaly s’était rendu à Paris le 02 mai pour, officiellement, un « contrôle médical » qui a « nécessité la pose d’un stent » et avait regagné Abidjan le 02 juillet.
Le président du Sénégal Macky Sall, le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré et le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, ont participé à la cérémonie nationale d’hommage au cours de laquelle M. Gon Coulibaly a été fait Grand-croix de l’Ordre national à titre posthume.
MYA
Alerte info/Connectionivoirienne.net