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COTE D’IVOIRE :Guikahué Maurice KAKOU/Le choix du peuple Pour une véritable démocratie .

Le Secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-parti au pouvoir) Maurice Kakou Guikahué a déclaré, à Abidjan, que son parti ‘’n’attend pas quelqu’un pour lui  donner le pouvoir’’, ajoutant que ‘’le PDCI ira le chercher’’.

’Le Président Henri Konan Bédié a dit et redit que nous irons aux élections de 2020 avec un militant du PDCI. Et qu’il ne revient pas là-dessus. Donc où est notre problème ? Nulle part. Il est question pour nous maintenant de parcourir les hameaux pour porter ce message’’, a conclu Maurice Kakou Guikahué.

 Cette déclaration du Secrétaire exécutif de l’ex-parti unique  intervient dans un contexte agité entre le PDCI  et son allié le RDR (Rassemblement des républicains) sur l’alternance en 2020.

’Retenez-le une bonne fois pour toute. Le projet du PDCI est de reconquérir le pouvoir d’Etat en 2020 par nous-mêmes, pour nous-mêmes et pour la Côte d’Ivoire’’ a insisté le conférencier, identifiant ‘’la sauvegarde et la défense de l’autonomie du PDCI et le rassemblement autour du président Henri Konan Bédié, président du PDCI’’ comme deux impératifs pour la réalisation de ce projet.

‘’Il est impossible d’imaginer la marche de la Côte d’Ivoire sans le PDCI-RDA. Dès lors, les militants s’engagent à défendre l’autonomie de leur parti car, +nulle puissance au monde ne peut exiger de l’homme, le sacrifice de sa conscience et retenir son cri devant l’injustice’’, a-t-il ajouté, citant Henri Konan Bédié, le Président  de la reconquête du pouvoir d’Etat en 2020’’.

Pour construire les conditions d’une véritable démocratie en Cote d’ivoire , un appel a été lancé par des citoyens d’Afrique et d’Europe, des intellectuels, des artistes, des militants, des journalistes, des responsables religieux, des associations, des syndicats :.( tournons la  page rapidement ) dont le premier responsable est Mr Vabé Charles 

Depuis l’été 2017, cette campagne de plaidoyer rassemble des organisations européennes et africaines engagées pour une politique au service de la démocratie et des droits de l’homme. En établissant des passerelles entre sociétés civiles, elle vise à dénoncer les modifications constitutionnelles pour convenance personnelle, le maintien de chefs d’État au pouvoir sur plusieurs décennies ou encore les processus électoraux opaques. Elle entend par ce biais, de manière pacifique et non partisane, favoriser la mise en place des conditions indispensables à la démocratisation du continent. Dans ce cadre, un appel pour l’alternance démocratique a été lancé le 15 octobre 2017 et a rassemblé le soutien de plusieurs organisations.

L’économie internationale a besoin des richesses de la cote d’ivoire , mais elle ne peut prospérer sans les ivoirien (plus de 25 millions de personnes en 2020). Or leur parole est confisquée. L’avenir de la  cote d’ivoire n’appartiendra aux  ivoiriens qu’avec l’instauration d’une véritable démocratie : pas plus qu’ailleurs il n’est de démocratie sans alternance.

Les constitutions en sont théoriquement les garantes en particulier lorsqu’elles fixent une limite au nombre de mandats présidentiels. L’adoption par la majorité des pays africains de cette saine mesure n’a toutefois pas empêché nombre de chefs d’État de se maintenir au pouvoir, des décennies durant. Dans certains pays africains, de véritables dynasties se sont emparées du pouvoir transmis de père en fils. Douze familles aujourd’hui au pouvoir en Afrique l’étaient déjà en 1990. 87 % des Gabonais et 88 % des Togolais n’ont connu qu’une seule famille à la tête de l’État.

Par le passé, de nombreux chefs d’États africains se sont parjurés sur cette question : Gnassingbé Eyadéma au Togo en 2002, Idriss Deby Itno au Tchad en 2005, Paul Biya au Cameroun en 2008, Ismaïl Omar Guelleh à Djibouti en 2010, Yoweri Museveni en Ouganda en 2010, Abdoulaye Wade au Sénégal en 2012. D’autres ont par contre fait le choix de l’alternance, à l’instar de Jerry Rawlings au Ghana, Mathieu Kérékou au Bénin, Pinto da Costa à Sao Tomé et Principe ou encore des présidents Aristides Pereira, Antonio Mascarenhas et Pedro Pires qui se sont succédé au Cap-Vert. Les dirigeants attirés par la tentation dynastique ont rendez-vous avec l’Histoire : en acceptant l’alternance, ils rendraient le pouvoir à son ultime dépositaire, le peuple, posant un dernier acte marqué du sceau de l’apaisement.

vabe charles :

directeur de presse de la communication du pdci ( France)

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