Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un honneur et un grand privilège d’être l’invité du « Press-club de l’UNJCI ».
Je voudrais avant tout propos, adresser mes remerciements à Monsieur Moussa TRAORE, Président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et toute son équipe, pour cette invitation. Permettez-moi d’exprimer également ma profonde gratitude à nos chers partenaires journalistes, qui nous accompagnent dans le cadre de la valorisation de nos actions, pour l’emploi, l’insertion socio-professionnelle, la protection, la promotion, l’autonomisation et le développement de l’esprit civique et citoyen des jeunes, en Côte d’Ivoire.
Chers amis de la presse,
Cette plateforme d’échanges, me donne l’occasion d’intervenir sur une thématique hautement importante :
«La Politique Nationale de la Jeunesse : outil stratégique de Promotion de la Jeunesse, d’Emploi des Jeunes et de Service Civique ».
Mon exposé liminaire qui permettra de soutenir nos échanges s’articulera autour de quatre (4) points que sont :
- L’état des lieux de la situation des jeunes en Côte d’Ivoire ;
- La vision et les enjeux ;
- Les Politiques et stratégies adoptées par le Gouvernement
- La conclusion.
- De l’état des lieux de la situation des jeunes en Côte d’Ivoire
- Le poids démographique de la jeunesse en Côte d’Ivoire est de 77,7% de la population totale ivoirienne, de 22 671 331 habitants. Les jeunes de 16 à 35 ans représentent 34,9% (RGPH, 2014).
- Les conditions de vie de la jeunesse: sont précaires et nécessitent de poursuivre les efforts dans les domaines de l’éducation, la formation, l’emploi et la santé.
- l’environnement social du jeune est caractérisé notamment par la violence basée sur le genre, la toxicomanie, le tabagisme et la cybercriminalité. Les personnes déférées par la police pour toxicomanie sont majoritairement des jeunes (15-30 ans). Chez les adolescents, la consommation d’alcool et de tabac est précoce et préoccupante. Elle concerne 36% des jeunes de 25-34 ans (EDSCI 2012). La cybercriminalité était un phénomène de mode commis à 70% par des élèves majoritairement de sexe masculin.
- L’inadéquation de la formation face à l’emploi, touche la majorité des 200 000 individus qui sortent en moyenne du système chaque année.
- Le chômage et le sous-emploi affectent principalement les jeunes. Suite aux multiples crises de 1999 à 2011, plusieurs entreprises ont été contraintes de fermer ou de délocaliser leurs activités. L’économie s’en est sentie fortement affectée.
- En dépit d’une prévalence nationale de l’infection à VIH en régression dans la population générale (3,7% en 2012 contre 4,7% en 2005), l’infection progresse chez les adolescents et les jeunes qui représentent près des 2/3 des nouvelles infections avec un taux de séroprévalence de 11% chez les jeunes de 15-20 ans.
- La grave crise politico-militaire qu’a connu la Côte d’Ivoire, a eu pour conséquences, entre autres, l’usage de la force comme la voie la plus indiquée pour la réalisation de toute ambition, l’accentuation de l’impunité, la perte de l’éthique, du sens de la responsabilité, des valeurs sociales et l’ignorance des symboles de l’Etat.
- Les jeunes restent exposés aux informations à caractère pornographique et pédophile, ou sont acteurs eux-mêmes d’actes en lien avec la cybercriminalité et le proxénétisme. 3 sur 10 adolescentes âgées entre 15 et 19 ans ont déjà commencé une vie sexuelle et, 23% ont déjà eu au moins un enfant, tandis que 7% sont enceintes pour la première fois. Au regard de tout ce qui précède, il est apparu opportun pour le Gouvernement de mener des actions en faveur de la jeunesse, qui donne une orientation claire à toutes les politiques sectorielles qui concernent les jeunes et leur développement.
- De La vision et des enjeux Le Président Félix Houphouët-Boigny indiquait à l’occasion de l’ouverture solennelle de l’Année Internationale de la Jeunesse en Côte d’Ivoire, en février 1985 et je cite : « La vie d’une Nation est une chaîne de solidarité qui relie paysans et citadins, hommes et femmes, adultes et jeunes, générations passées, présentes et à venir. Comme toute chaîne, elle a la solidité dans son maillon le plus faible ».
En effet, le sage, le visionnaire, nous montrait la voie à suivre dans le processus de construction d’une nation forte, prospère et émergente.
Fort de cette assertion, l’on retient que les jeunes, bien qu’étant le maillon faible de la chaîne, constituent un potentiel important pour notre pays, qui fait de leur prise en compte, un défi majeur. Il est donc nécessaire pour la Côte d’Ivoire d’exploiter cet atout, en créant les conditions d’une meilleure prise en charge de cette frange de la population.
C’est pourquoi le Gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, a mis au cœur de ses priorités cette cible, en vue d’assurer une croissance beaucoup plus inclusive et réductrice de pauvreté : le sésame pour porter la Côte d’Ivoire au rang des pays émergents à l’horizon 2020.
Les actions de notre département ministériel que je développerai, s’inscrivent dans le cadre de l’axe 4 du PND 2016-2020 « promotion de la jeunesse et de la femme ».
- Des Politiques et stratégies adoptées par le Gouvernement
Depuis 1959, la Côte d’Ivoire s’est toujours dotée d’un département ministériel en charge de la jeunesse. Si les appellations se sont adaptées aux réalités de chaque époque, le contenu des attributions est resté constant autour de deux (2) préoccupations, à savoir :
- créer les conditions d’un encadrement performant de la jeunesse ivoirienne ;
- former la jeunesse à des prises de responsabilités pour accompagner le développement national.
Cette volonté politique très tôt exprimée de soutenir cette frange importante de la population par des actions et programmes, a été fragilisée par la multiplicité des activités, l’éparpillement des moyens et l’instabilité de l’ancrage institutionnel.
De plus, il est apparu une insuffisance de coordination des interventions tant au niveau gouvernemental que de la société civile.
Fort de ce constat, le Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, dans le souci de donner au jeune la place qui est la sienne, ambitionne de faire de celui-ci, un acteur essentiel et incontournable de sa politique de développement.
Cette volonté s’est traduite par la création en mai 2015 d’un Ministère spécialement dédié à cette frange de la population, en charge de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service Civique.
Mesdames et Messieurs,
En vue d’adresser au mieux ses missions, notre département ministériel a élaboré une Politique Nationale de la Jeunesse, la première du genre depuis l’indépendance de la Côte d’Ivoire, qui a été adoptée par le Gouvernement le 19 octobre 2016.
L’élaboration de cette Politique Nationale de la Jeunesse répond au besoin de faire de la Jeunesse ivoirienne, une Jeunesse consciente de son rôle et de ses responsabilités, imbue des valeurs fondamentales de notre nation en l’occurrence, la paix, l’unité, le travail, la dignité par des actions de promotion, d’emploi, de volontariat et de service civique. Cette politique, transversale et inclusive, prend également en compte l’ensemble des initiatives des autres départements ministériels telles que identifiées dans le PND 2016-2020.
La PNJ 2016-2020 s’appuie sur cinq stratégies que sont :
- La Stratégie Nationale d’Autonomisation des Jeunes (SNAJ);
- La Stratégie Nationale de Protection des Jeunes (SNPJ);
- La Stratégie Nationale de Service Civique (SNSC);
- La Stratégie Nationale pour l’Insertion et l’Emploi des Jeunes(SNIEJ);
- La Stratégie Nationale de Promotion et de Coordination des Initiatives en Faveur des Jeunes (SNPCIFJ).
La Stratégie Nationale d’Autonomisation des Jeunes (SNAJ)
Elle vise à améliorer l’encadrement des jeunes par leur implication dans le processus de développement de la Côte d’Ivoire.
À la lumière des enjeux et obligations nationaux et internationaux de la Côte d’Ivoire, il a été mis en place sur recommandation du Gouvernement, depuis le 11 février 2017, le Conseil National des Jeunes de Côte d’Ivoire (CNJCI). Cette faîtière est désormais l’interface entre le Gouvernement et la jeunesse. Cela dénote de la volonté du Gouvernement d’associer la jeunesse à la vie politique et sociale de la nation. C’est ainsi qu’en 2016, nous avons initié une rencontre d’échanges dénommée « Les Rendez-vous avec les Jeunes » sur toute l’étendue du territoire national, en vue de rapprocher nos services de cette cible. Cette plateforme interactive permet de recueillir les besoins des jeunes et les prendre en compte dans l’élaboration de politiques et décisions qui les concernent, tout en les engageant sur des missions de paix, de cohésion et de vivre ensemble.
Au titre de cette stratégie, nous envisageons d’actualiser les textes relatifs aux associations de jeunesse et de faire un plaidoyer pour la participation des jeunes aux instances nationales et internationales de décision.
La Stratégie Nationale de Protection de la Jeunesse (SNPJ)
Cette stratégie a pour objectif de contribuer à la réduction des comportements à risque chez les jeunes.
A cet effet, plusieurs campagnes de communication pour le changement de comportement des jeunes, sur des thématiques liées à la santé sexuelle et reproductive (grossesses précoces, IST/VIH), à l’usage abusif d’alcool et de stupéfiants, à la lutte contre la cybercriminalité sont menées. De 2015 à ce jour, c’est au total 1 618 970 adolescents et jeunes qui ont été touchés par ces campagnes.
Aussi, une plateforme d’information des adolescents et des jeunes dénommée « U-Report », basée sur les nouvelles technologies, est fonctionnelle depuis le 25 janvier 2017 et a enregistré jusqu’à ce jour, 161 598 U-reporters.
Pour 2018, nous prévoyons lancer une campagne de communication pour le changement de comportement (CCC) des jeunes, sur la question de la migration irrégulière. Aussi, opérationnaliser les résultats de l’étude menée par le BNETD pour le compte de notre Ministère, sur les Institutions Socio-Educatives (ISE), notamment les foyers et maisons de jeunes, les centres culturels et d’écoute, en vue d’assurer aux jeunes un environnement sain et protecteur.
La Stratégie Nationale de Service Civique (SNSC)
Elle vise à impliquer le citoyen dans un processus de développement durable par un engagement civique, citoyen et professionnel indispensables à l’émergence d’un « IVOIRIEN NOUVEAU ».
Avec la mise en œuvre de cette stratégie, la cérémonie d’honneur à l’emblème national est régulièrement organisée sur l’ensemble du territoire national, tout comme la Semaine Nationale du Civisme à l’attention de la population en général et les jeunes en particulier. Aussi, le Programme National de Volontariat (PNVCI) a été lancé et, a permis de recruter 307 jeunes volontaires qui ont été engagés dans des initiatives communautaires solidaires, dans les Régions du Gbêkê, du Tonkpi et du District d’Abidjan. Egalement, 3 000 jeunes bénévoles ont été recrutés dans le cadre des 8ème Jeux de la Francophonie Abidjan 2017.
Toujours dans les actions de cette stratégie, il a été mis sur pied l’Office du Service Civique National dans le but d’organiser tout l’environnement du service civique en Côte d’Ivoire. Dans cette dynamique, le Centre Civique d’Action pour le Développement (CCAD) de Bimbresso a été mis sur pied dans le cadre du programme de resocialisation des jeunes vulnérables et en voie de marginalisation. Il a été inauguré le 06 décembre 2017 par SEM le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly.
En réponse au besoin de cadre règlementaire structuré pour les actions entreprises, nous projetons au titre de cette stratégie, d’opérationnaliser le projet de loi portant réintroduction du service civique, après son adoption par l’Assemblée Nationale et la prise des décrets subséquents. Aussi, est-il prévu d’ouvrir les Centres de Service Civique pour l’Action et le Développement (CCAD) de Bouaké, Sassandra, Bondoukou et Treichville, d’identifier et mettre en mission 216 bénéficiaires du programme pilote du Service National Jeunes avec 50% de filles; d’organiser une campagne de communication pour le changement de comportement (CCC) sur les nouvelles formes de violences et le terrorisme chez les adolescents et les jeunes; enfin, de lancer une campagne globale de communisation sur le civisme et la citoyenneté sur toute l’étendue du territoire national.
La Stratégie Nationale d’Insertion et d’Emploi des Jeunes (SNIEJ)
Il s’agit d’une stratégie globale, intégrée, pertinente et cohérente d’insertion professionnelle des jeunes au travers de l’entrepreneuriat, l’emploi salarié, et le développement des compétences. Elle porte sur un ensemble de mesures et de services, tant au niveau de la demande que de l’offre d’emplois et, est opérationnalisée par deux structures que sont l’Agence Emploi Jeunes, Guichet unique pour l’emploi des jeunes en Côte d’Ivoire et le Bureau de Coordination des Programmes d’Emploi (BCPE) en charge de la gestion des fonds fiduciaires des institutions et organismes partenaires (Banque Mondiale, Agence Française de Développement, Coopération japonaise).
Ainsi, ces deux structures développent des approches ciblées dédiées aux différents types de publics à partir d’une offre diversifiée de services et, garantissent une plus grande synergie ainsi qu’une forte interactivité entre les différentes initiatives et programmes en direction des jeunes.
- Au titre des programmes en faveur du développement des compétences, notons que de 2015 à 2017, un total de 129 jeunes ont bénéficié des programmes « Une formation, mon passeport pour l’emploi » et les Formations Complémentaires Qualifiantes (FCQ).
- Au titre des programmes en faveur de l’emploi salarié, ce sont 728 jeunes qui ont bénéficié des stages-école, des stages de qualification et d’emploi direct, depuis ces trois (3) dernières années.
- Au titre des programmes d’appui technique et financier à l’auto-emploi et à l’entreprenariat, 593 jeunes ont été soutenus dans le cadre du développement de leurs Activités Génératrices de Revenus (AGR) et leurs Micro-entreprises, ainsi que dans les Travaux à Haute intensité de Main-d’œuvre (THIMO), de 2015 à 2017.
- Au titre de l’information et de l’orientation, l’Agence Emploi Jeunes a développé la plateforme technologique pour l’emploi des Jeunes, emploiejeune.ci . Ce projet a permis d’améliorer l’accès aux offres de service de l’Agence, au profit des jeunes et des chefs d’entreprises. Cette plateforme intègre les réseaux sociaux Facebook et Twitter, un numéro court 98097 et un numéro Job alerte #136*2#.
En 2017, ce sont 71 007 jeunes qui se sont inscrits à l’Agence Emploi Jeunes dont 27 778 femmes (39%) et 43 229 hommes (61%). Ce nombre est en hausse de 22,3%, par rapport à 2016 où il était de 58 021et de 68% par rapport 2014, du temps de l’AGEPE où 42 235 demandeurs d’emploi ont été enregistrés.
Le nombre total de profils jeunes sur la plateforme technologique de l’Agence Emploi Jeunes depuis sa création en 2015 s’établit ainsi à 164 768 à fin décembre 2017.
Au total, 603 041 visites ont été enregistrées sur le site internet de l’Agence Emploi Jeunes en 2017, portant à 1 209 208 le nombre total de visites enregistrées depuis sa création en 2015.
Aussi, le Salon Emploi Jeunes a-t’il été organisé en vue de présenter les offres et services de l’Agence et d’élargir le champ de recrutement des jeunes. La deuxième édition de 2017 a vu la participation 19 771 visiteurs ; 8 520 CV ont été collectés par les entreprises et enfin, 4 732 opportunités directes qui ont été présentées aux jeunes.
En termes de perspectives, il est prévu au titre du programme développement des compétences de toucher 76 700 bénéficiaires (Formation Complémentaire 35 000, Apprentissage 6 700, Stage développement des compétences 35 000)
Au titre du programme d’accès à l’emploi salarié, 8 500 jeunes à insérer (Requalification et reconversion : 1 650 et stages d’accès à l’emploi salarié : 6 850)
Le programme auto-emploi et entreprenariat prendra en charge 35 484 jeunes (THIMO : 17 455, AGR 14 795, Programme d’Appui à la Production Avicole Nationale (PAPAN) 3299).
Par ailleurs, un programme d’incubation de 500 star-up sera mis en œuvre, ainsi que l’encadrement en incubation de 20 agripreneurs (10 filles et 10 garçons) dans le cadre de la phase pilote du projet d’emploi des jeunes dans l’agribusiness en Côte d’Ivoire, dénommé (Enable Youth).
A ce stade de mon propos, il convient de lever les amalgames qui sont généralement fait concernant le taux de chômage. Il existe une seule définition qui a été donnée à la 19ième conférence internationale des statisticiens du travail d’octobre 2013 organisée par le BIT.
En effet, le taux de chômage est la part dans la main-d’œuvre des personnes (i) sans emploi, (ii) à la recherche d’un emploi (au cours d’une période de référence) et (iii) disponibles pour occuper un emploi.
Comme vous le voyez, le chômage est apprécié à partir de trois critères forcément cumulatifs. Donc en l’absence d’un seul critère on ne peut plus parler de chômage.
Ainsi, le taux de chômage en Côte d’Ivoire est en baisse depuis 2012 où il se situait à 6,1%. Il s’est établi ensuite à 5,3% en 2014, puis à 2,8% en 2016.
Il faut se garder donc de confondre emploi et emploi salarié. En effet, un taux calculé sur la base d’une enquête ou des personnes ayant répondu non à la question « Exercez-vous un travail salarié ? », ne saurait être un taux de chômage.
Selon l’Enquête Nationale sur la Situation de l’Emploi et le Secteur Informel (ENSESI 2016), l’emploi salarié représente 24,1% de la population en emploi.
Partant, il importe de relever les efforts menés depuis 2012 en Côte d’Ivoire, en matière de production d’informations sur le marché du travail. En effet, trois enquêtes sur la situation de l’emploi ont été réalisées respectivement en 2012, 2014 et 2016. Une quatrième est en cours actuellement. Tout cela dans un souci de transparence.
La Stratégie Nationale de Promotion et de Coordination des Initiatives en faveur des Jeunes(SNPCIFJ)
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette dernière stratégie et afin de mieux coordonner les interventions tant au niveau gouvernemental que de la société civile en faveur de la jeunesse, le Gouvernement a autorisé la mise en place d’un « Comité Jeunesse », organe de Concertation Nationale qui sera chargé du suivi et de l’évaluation de la Politique Nationale de la Jeunesse.
Le « Comité Jeunesse » a pour missions essentielles de :
- Veiller à l’intégration de la dimension jeunesse dans les politiques programmes, projets de développement et budgets des ministères et des partenaires techniques et financiers;
- Contribuer à la mobilisation des ressources et à la mise en œuvre du cadre d’action annuel ;
- Constituer une base de données sur la situation des jeunes.
- Appuyer le ministère dans le plaidoyer pour la promotion de la jeunesse
- Conclusion
Somme toute, nous pouvons affirmer que de par son poids démographique et son potentiel, la jeunesse ivoirienne (77,7% de la population, RGPH 2014) représente un atout majeur pour la transformation structurelle de l’économie et l’émergence du pays. La dynamique économique insufflée par le Gouvernement a favorisé la création d’emplois au profit de 2,3 millions de personnes sur la période 2011 à 2015. Le taux de chômage étant en constante baisse depuis 2012, passant de 6,1%, à 5,3% en 2014 et ensuite à 2,8% en 2016.
Aujourd’hui, les jeunes sont de plus en plus nombreux à accéder au marché du travail. Il est donc crucial, dans le souci de préserver la paix et la cohésion sociale dans le pays, de leur offrir des perspectives et plus d’opportunités d’emploi.
Son Excellence Monsieur le Président Alassane OUATTARA est déterminé avec son Gouvernement, à développer l’autonomie de cette jeunesse, chose essentielle à son bien-être.
La jeunesse c’est l’avenir et, tenir compte de ce défi majeur est gage d’un développement durable et inclusif.
Il revient donc à cette frange de la population, au risque d’hypothéquer les efforts consentis par l’Etat de Côte d’Ivoire, de marquer son engagement dans la consolidation des acquis, en prenant sa place et en jouant son rôle dans la vie citoyenne et économique de la Nation.
Telle est notre contribution à la marche de la Côte d’Ivoire vers l’émergence à l’horizon 2020.
Je vous remercie !