Côte d’Ivoire : Qui a créé la Milice des Microbes et dans quel but – Révélations sur cette Milice au service de gros intérêts politiques !
Le phénomène des microbes et les efforts qui l’accompagnent, nous voulons parler du discours ethnicise et islamiste à relent de discours confirmant la préparation des esprits en vue d’un projet de génocide tels que tenus par les cadres du RDR (Rassemblement Des Républicains) de Dramane Ouattara et dénoncés aujourd’hui sur le bout des lèvres par l’aile de la rébellion proche de Guillaume Soro, n’est ni un phénomène spontané ni un problème de société.
Non. Les microbes, cette milice composée exclusivement de « Jeunes Dioula » (terme péjoratif voulant dire que ces gens parlent tous le Malinké), ces jeunes Dioulas armés de machettes pour charcuter, d’os humains taillés comme une arme pour éventrer, de faux pour égorger, et j’en passe, forment une milice dans le style des milices Hutu du Rwanda communément connus sous le nom d’Interahamwe, créée en 1992 pour procéder au génocide des Tutsi.
En Côte d’Ivoire, la Milice des Microbes a été créée en milieu d’année 2014 par certains Chefs de Guerre aujourd’hui hauts gradés dans l’armée au service de Dramane Ouattara, lorsqu’à la faveur d’un ensemble d’opérations de terrains visant le désarmement des rebelles FRCI conduites par l’aile opérationnelle de la Résistance Patriotique Ivoirienne, le régime Ouattara a fini par se convaincre qu’il serait l’objet d’une attaque de grande envergure en fin d’année 2014 et qu’il fallait organiser les anciens enfants soldats et autres rebelles non pris en compte dans l’armée FRCI pour perpétrer le massacre de civils qu’ils mettraient sur le compte de la Résistance avec l’aide des médias français et autres occidentaux qui ont fait l’apologie de leur rébellion débutée le 19 septembre 2002.
Ces informations sont confirmées et vérifiables en lisant une interview de l’Imam Diaby Almamy, Imam de la Mosquée Ifpg au Plateau et président de l’Ong Nouvelle Vision contre la pauvreté et également collaborateur de l’ONUCI, interview réalisée le samedi 2 août 2014, publiée le 5 Août 2014, disponible sur Internet et dont nous vous livrons ici quelques extraits.
L’Imam Diaby Almamy dit entre autres :
« Il faut le dire. C’est une affaire qui concerne trois types d’enfants. Il y a celui des ex-combattants, celui des enfants qui ont servi d’indicateurs pendant la crise et ceux qui ont intégré ces groupes juste par suivisme. Mais, le fond du problème est purement politique. Le politique a utilisé ces enfants pendant les heures chaudes où il fallait trouver le moyen de faire partir le président Laurent Gbagbo …. »
L’Imam précise :
« Ces enfants n’y sont pour rien. C’est pour vous dire qu’il y a de grosses têtes qui ont combattu au niveau de la rébellion qui sont derrière ces enfants… »
« Oui. Des gens bien connus aujourd’hui, qui ont participé à la rébellion. Ce sont aujourd’hui des hauts gradés. Cela nous choque vraiment de voir cela… »
« La plupart de ces enfants sont des ressortissants des pays voisins. Pour beaucoup, ils ne sont pas Ivoiriens. Il y a des Maliens, des Guinéens, des Burkinabés. Le chef d’Attécoubé par exemple est Burkinabé. Son second est Malien… »
« Les microbes les plus dangereux sont ceux qui ont entre 7 et 10 ans. Ils tuent très violemment. Ils prennent la drogue, des comprimés. Ils ne sont pas recrutés. Ce sont les enfants qui sont dans un quartier, et quand ils voient leurs grands frères sortir en masse pour aller agresser, ils les suivent. En général, ils sont âgés de 7 à 18 ans. Mais, tout est coordonné par des chefs qui sont à Attécoubé, Abobo et Adjamé… »
« A Attécoubé, ce sont les éléments de la Marine…. Je suis allé à la Marine pour discuter avec le commandant. Il m’a dit que ce ne sont pas eux les responsables. Mais, après nos investigations, nous avons compris que ce sont ses éléments qui le faisaient. Pour aller plus loin, je vous informe que le chef des microbes de Boribana dormait à la Marine… »
A la lecture de ces extraits, vous pouvez tout comprendre. Mais allons un peu plus loin.
Lorsque le phénomène a pris de l’ampleur et que la Police a voulu réagir, Hamed Bakayoko, alors Ministre de l’Intérieur, aujourd’hui Ministre d’Etat, Ministre de la Défense et homme à tout faire du couple Ouattara, a posé deux actes majeurs : d’abord, il a défendu d’appeler ces miliciens tueurs, des « Microbes ». Comme avec leur rébellion qui fut rebaptisée « Forces Nouvelles », il a exigé que les microbes soient appelés « Enfants en conflit avec la loi » ; ensuite, il a donné ordre ferme aux forces de sécurité d’empêcher les actes d’auto-défense des populations contre ces « enfants tueurs » et avec l’accord du gouvernement Ouattara, certains de ces miliciens arrêtés par la Police sont regroupés sur des sites comme San Pedro et Mbayakro puis nourris comme des princes avec la Gendarmerie assurant leur sécurité sur ces sites.
Le but réel de la manœuvre est d’endormir l’opinion nationale qui enfle de colère et contenter leurs Maîtres Blancs de France qui leur demandent d’éviter que cette affaire de microbes ne conduise à un soulèvement populaire.
La vérité, c’est que ces « Interahamwe » de Côte d’Ivoire, milice au service du régime Ouattara, constituent une force réserviste qui compte et qui attend son heure pour faire le travail pour lequel elle a été formée et pour lequel elle sera lourdement armée et abondamment alimentée en drogue ; étant entendu que durant cette phase de massacre, chaque microbe devra se payer lui-même en pillant les familles qu’ils vont visiter et massacrer.
Cela dit, il importe de retenir que Dramane Ouattara, qui est largement instruit sur l’utilité stratégique de cette milice « d’enfants tueurs » par la pègre manipulatrice du RDR, ne fera rien pour mettre fin à leurs activités, étant identifiable lui-même comme le Père des Microbes à travers ses 5 caractères dominants suivants :
– L’habitude d’une vie de délinquant adulte en cravate ;
– Le réflexe de prendre dans le sang, ce à quoi il n’a pas droit de par la loi ;
– Le faux statut de victime de rejet par les Ivoiriens du Sud ;
– Une posture et une imposture de roi et de redresseur de tort au service des Dioulas et des Musulmans en Côte d’Ivoire ;
– Le mépris de la loi et un goût prononcé du hors-la-loi.
Pour le Reste, Dieu fera. La Montée Triomphale aura son heure. Et chacun rendra compte au peuple Digne de Côte d’Ivoire.