Le Premier ministre ivoirien est au chevet des commerçants sinistrés d’Abobo. Dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 septembre dernier, un impressionnant incendie a dévasté le grand marché de ce quartier populaire d’Abidjan. Le sinistre n’a pas fait de victime, mais a provoqué d’importants dégâts matériels. Mardi 19 septembre, Amadou Gon Coulibaly s’est rendu sur les lieux du drame. Il y a rencontré des autorités locales et des commerçants.
Des étals carbonisés et parfois encore fumants. Le Premier ministre ivoirien a parcouru ce mardi ce qu’il reste du . marché d’abobo Et face aux commerçants désespérés, Amadou Gon Coulibaly s’est voulu réconfortant.
« Je suis ici au nom du président de la République et au nom du gouvernement pour venir témoigner notre solidarité à toutes les commerçantes et à tous les commerçants d’Abobo, leur dire que le gouvernement est à leurs côtés, c’est une question d’urgence à laquelle nous allons faire face », a-t-il notamment déclaré.
Le marché renaîtra
Le Premier ministre l’a promis : le marché central renaîtra de ses cendres. Pour ce faire, le gouvernement puisera dans l’enveloppe du plan d’urgence d’Abobo. Annoncé début août, il vise notamment à améliorer ses infrastructures.
En attendant, les commerçants sinistrés seront réinstallés dans des marchés alentours. Mais, alors que les incendies dans des marchés surpeuplés – comme c’était le cas de celui d’Abobo – sont récurrents dans le pays, Amadou Gon Coulibaly a appelé à la vigilance.
Une enquête en cours
« Je crois qu’il faut que le ministère du Commerce et les services techniques des différentes communes soient très attentifs à la question du respect des normes. C’est vrai qu’il y a une pression qui est très forte du côté des commerçants, mais je crois qu’il faut que l’on fasse très attention à cela », considère le Premier ministre.
Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l’incendie d’abobo . Reste que dimanche soir, les pompiers ont mis plusieurs heures à venir à bout du sinistre. En cause notamment, des bouches d’incendie défectueuses ou obstruées par des boutiques construites de manière anarchiques tout autour du marché central.
AFP