La répétition est pédagogique. C’est ce qui me permet de revenir sur ce thème qui me tient particulièrement à cœur.
En insistant, c’est pour montrer l’intérêt de parler de La succession ou l’alternance de 2020 en Côte d’Ivoire. Le plus tôt on en parlera, mieux nous appréhenderons, Les contours pour préparer une élection démocratique et apaisée. Le sujet est éminemment Politique. Ne pas en parler est un déni de démocratie et de faire le jeu de l’hypocrisie.
Et pourtant, on sait que dans les états-majors des partis Politiques, Les décideurs n’en pensent pas moins. En quoi, parler de succession ou alternance peut-il constituer une entrave au bon fonctionnement de l’état ? C’est en cela qu’on voit La complexité de l’exercice du pouvoir d’état entre Les Occidentaux et Les dirigeants du sud. Tout se résume en mythe.
Alors que, un simple franc débat, peut aplanir les aspérités des incompréhensions sujettes à crise. Le pari est difficile à tenir, donc un grand risque, si on n’a pas le droit d’en parler sous prétexte que c’est malsain, à quel moment va-t-on le faire?
Plusieurs questions taraudent les esprits de ceux qui s’intéressent à la Politique active de notre pays. Parmi lesquelles, nous pouvons en soulever 4 importantes.
1/- Le désarmement, parce que ceux qui bombent leurs poitrines et montrent leurs biceps, pour un oui ou un non au grand dam du peuple, ils savent sur quoi, ils se basent pour gagner du temps. La pratique d’une ruse bien connue pour endormir leurs adversaires politiques. Alors que, c’est la fondamentale, puisque cela ne pourra pas se faire à un an des élections, car le temps sera jugé trop court pour le faire. Toute personne qui fera un pari sur ça, prendra un très grand risque, au point qu’il pourrait rater ce rendez-vous Politique majeur dans la vie d’une nation comme La nôtre.
Il faut souligner qu’il n’y a pas pas d’équilibre des forces Politiques en présence, dans de telles conditions, car, certains ont des supplétifs, des bras armés comme toujours, pour brandir sans vergogne, au moment opportun, source de chantage et un moyen supplémentaire légal pour se maintenir au pouvoir , qu’ils ne veulent pour rien au monde le quitter , en activant d’une manière subtile l’article, de notre loi fondamentale prévue à cet effet, arguant pour trouble à l’ordre public pour s’y maintenir.
Cependant, d’autres acteurs jouent à fond Le jeu de la démocratie donc viennent aux mains nues, Avec leur seule volonté et leur bonne foi démocratique. Dire que, sinon de ne pas en parler, c’est une mesure à géométrie variable, voire du deux poids, deux mesures, parce que ça arrange quelque part. Ainsi, Les mutins qui sont des supplétifs de certaines formations politiques visibles ou non, sortirons le moment venu, pour faire le job, d’où l’arrogance. C’est ce qui est à craindre et à prendre en compte comme une inconnue de cette équation lors du para métrage.
Il convient de se demander; est-ce que le peuple va regarder faire, comme toujours? Nous attendons la réponse.Je pense à mon humble avis que, comme c’est une question existentielle complexe, il y va sans dire de s’y prendre tôt, cette succession ou alternance 2020 pour éviter l’effet de surprise. Surtout dans ces circonstances, La confiance ne se décrète pas, mais elle se mérite en étant très vigilant par anticipation.
Donc en parler maintenant, c’est prévenir pour éviter les incompréhensions qui vont déboucher sur des conflits ou encore une autre crise. Et comme il faut du temps pour faire le désarmement, un élément très important, si tel avait été le cas en 2010, alors, il n’aurait pas eu 3000 morts et donc faire l’épargne ou Le économie de la vie humaine de nos braves et pacifiques concitoyens .
Ce n’est donc pas superflu de parler des questions qui fâchent. Le désarmement des mutins et La création d’une armée républicaine, vertueuse des valeurs de la nation sont des conditions importantes pour parvenir à la paix durable et au développement.
2/- Le redécoupage
La réfection de la liste électorale
3/- La recomposition de la CEI qui depuis un certain temps est en violation flagrante de notre loi fondamentale, du fait de sa longévité et d’avoir fait plus d’une élection générale, ce qui est interdit par notre loi fondamentale, sont autant de questionnements qui taraudent l’esprit de tout amateur Politique de notre pays.
Voilà pourquoi, il est important d’en parler en ce moment, afin de faire Les réglages nécessaires pour nous éviter cette fois-ci, une crise qui va entraîner des pertes en vie humaine de nos concitoyens. C’est aussi cela, qui va créer la confiance entre ivoiriens, pour amorcer durablement, La cohésion sociale et La réconciliation pour une vraie paix durable.
Ainsi, il convient de songer, à créer les conditions des états généraux pour qu’on tourne définitivement le dos, à cette crise post-électorale, qui a creusé et accentué cette fracture sociale qui nous éloigne de plus en plus de La cohésion, mais surtout La paix dans notre nation. Plus que jamais, une volonté politique des braves est nécessaire en ce moment, en faisant des sacrifices et en faisant aussi une géopolitique inclusive et un pardon réciproque pour les charges qui ne sont pas de nature considérées comme crime de guerre et crimes contre l’humanité qui sont hélas imprescriptibles.
Pour plaider l’armistice général, il faut créer les conditions des états généraux dont les conclusions seront La résultante. Et enfin, traduire tous ceux qui y sont impliqués de quelque manière que ce soit, devant Les juridictions compétentes, pour répondre de leurs impardonnables actes odieux. Ainsi, ils doivent être déclarés des hors la loi, et déchus de leur dignité nationale. Au regard de ce qui précède, il est plus qu’un impératif d’ouvrir le débat de succession ou alternance, d’une manière démocratique.
Alors que tous dans les états-majors , ils affûtent leurs stratégies et concoctent leur projet de société, pourquoi diantre, doit on se La boucler, quand on voit ce qui est en train de poindre son nez, une future crise, plus grave que celle de 2010, en se basant sur Les fréquentes sorties des mutins non maîtrisés, afin de palier à ça.
Prévenir, c’est donc guérir et en démocratie, dans un état de droit, il n’y a point de tabou, pour mieux faire.
Naguère, Le dialogue était notre arme politique voire notre première religion sous l’impulsion de notre prestigieux et glorieux PDCI R DA, conduit par son chef d’orchestre FHB.
Comme nous nous réclamons des dignes héritiers de l’houphouetisme vrai, c’est pourquoi notre responsabilité devant l’histoire de notre nation est immense, donc nous n’avons plus de droit à l’erreur tellement l’attente de la population est grande depuis 1999.
C’est ainsi que, l’espoir de ce peuple, repose sur le vieux parti sous l’égide de son chef d’orchestre HKB pour réécrire une nouvelle page de notre belle histoire.
Vive le PDCI RDA.
Nestor Koffi
Membre du bureau politique du PDCI RDA
Président de la coordination du PDCI RDA HKB France Europe