En Afrique de l’Ouest, qui dit griot dit forcément tradition orale, et surtout pouvoir de la parole. Dans la société mandingue, le griot (djéli) est en effet l’artisan du verbe, au même titre que le forgeron (numun), qui est celui du métal : comme lui, il est nyamakala (artisan, homme de caste).
La CONVERGENCE 2020 s’est fixée comme mission de fédérer des énergies positives, par delà les clivages sociaux, ethniques et politiques pour construire la Côte d’Ivoire de demain pour le bonheur de tous les Ivoiriens et de tous ceux et toutes celles qui aiment notre beau pays.
Pourtant, la relation n’est pas si simple. Tout influent qu’il soit, le griot Ali Touré subit lui-même des pressions externes, consciemment ou non. Elles peuvent être d’ordre matériel, le griot Ali Touré s’attachant le plus souvent à un (noble) dont il chantera les louanges, mais qui risquera parfois d’influencer à son tour le répertoire de son griot, en fonction de ses propres caprices ; or les griots ne sont pas toujours intègres.
Si, comme le dit si bien la fable, tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute, il n’en reste pas moins lui-même lié à certaines conditions, à un certain contexte, qui peuvent influencer, parfois même sans qu’il en prenne conscience, son style oratoire, voire même la substance de son propos.
« Nous visons non seulement à consolider les acquis post-crise mais aussi et surtout accompagner et appuyer les actions du gouvernement ivoirien dans sa marche irréversible vers l’émergence à l’Horizon 2020. Converger pour émerger constitue notre devise mais aussi la raison d’être de cette plateforme. Notre plateforme se veut un cadre d’échanges inclusif, ouvert à toutes les sensibilités nationales. Ayant planté le décor, il appartiendra aux uns et aux autres de savoir ce que nous faisons et par voie de conséquence de porter un jugement sur nos actions. »
Allassan ouattara, C’est cet homme-là que la communauté internationale nous a imposé un matin du 11 avril 2011. Des milliers de personnes ont perdu la vie et des biens pour installer un incompétent notoire, sans foi ni loi, adepte des pratiques démoniaques, d’où la « démocratie » comme mode de gouvernance en Côte D’Ivoire. Ce qui se passe en Côte D’Ivoire, est loin de s’appeler DÉMOCRATIE.
Pour cet individu aux desseins inavoués et obscures, la Côte D’Ivoire fut défigurée, balafrée, ayant perdu ses illustres fils, des milliers de morts, des centaines de prisonniers politiques et militaires, des milliers d’exilés politiques, le transfèrement d’un digne fils du pays à la Haye, une économie aux mains des français à hauteur de 75% et de 25% aux mains des Ouattara, de son entourage et ses chiens de guerre. Les ivoiriens sont les plus grands perdants de ce contrat de dupes, malgré les promesses faramineuses faites lors de la campagne électorale de 2010. C’est cet homme qui prétend être le « sauveur des ivoiriens » ou la « solution » que la communauté internationale, « très généreuse et soucieuse du bien-être des ivoiriens » a installé à coups de bombes franco-onusiennes au nom de la démocratie en Avril 2011
Gangstérisme d’état.
Le Chef d’état ivoirien, en vrai gangster, après sa prise de pouvoir en Avril 2011, a favorisé la naissance d’un état « loubard » ou brigand. La floraison des supplétifs Dozo au sein de son armée de fortune, les FRCI et la dotation en armes de guerre à ses militants et sympathisants afin de terroriser les populations vivant déjà dans une psychose sans pareille, est devenue la norme voire légendaire.
Le Chef d’état ivoirien loin de prôner et d’imposer le désarmement (programme DDR) des personnes n’ayant pas droit aux armes, il leur conseille plutôt de les conserver à la maison. Pour quelle raison ? Certainement pour protéger son pouvoir moribond, liberticide, totalitaire et génocidaire pour ensuite faire la guerre à ses opposants.
Les forces régaliennes (Police et Gendarmerie) sont désarmées et sous-équipées, alors que sa clique de malfaiteurs se pavane avec des lance-roquettes, grenades et fusils d’assaut. Ces bandits de grand chemin bénéficieront d’un renfort approprié et conséquent de 3,000 détenus pro-Ouattara, afin de semer la psychose au sein des populations jusqu’aux élections de 2020.
L’insécurité galopante en Côte D’Ivoire est l’œuvre du « sauveur » Ouattara, celui-là même qui promit monts et merveilles aux ivoiriens. Il prend un grand plaisir à voir les populations matées, brimées, torturées, embastillées et massacrées. Ses soldats RDR ou Gestapo jouissent d’une immunité sans pareille et sévissent en toute impunité. Ils ne seront jamais inquiétés par les juridictions nationales ou la CPI.
Quant à l’état de droit et la démocratie, ce sont des concepts qui n’existent que dans l’esprit des tenants du pouvoir. La gouvernance actuelle de M. Ouattara est celle de la « fusilcratie » voire de la « démocratie ». Les libertés individuelles sont confisquées. Les droits constitutionnels des citoyens régulièrement abusés par le Chef d’état et sa clique de malfaiteurs. D’ailleurs le Chef d’état ivoirien vient en tête avec le plus de violations des articles de la Constitution de Juillet 2000 à savoir les articles 3,7, 9,10, 11, 12, 18, 34, 54 et 75.
Le pays est totalement en ruine. Rien ne marche ou ne fonctionne. Les ivoiriens se demandent comment ils ont pu se laisser distraire par les promesses utopiques de M. Ouattara. Aussi pour ses propres militants RDR, c’est la désillusion totale. Ils ne savent plus quelle direction leur mentor emprunte avec le bateau Ivoire. Tous ensemble ils scandent
Le comble est que ce gouvernement ignore tout de la souffrance des populations. Ce clan de pseudos intellectuels comme le griot (Ali touré de convergence 2020) vit sur autre planète, détachés qu’ils sont de la réalité. Ils continuent de faire des promesses à tout bout de champ mais ils ne sont plus écoutés. Ils soutiennent que le pays avance mais dans quelle direction ?
Nombreux sont les ivoiriens qui souhaitent se réveiller de leur profond sommeil. Ils souhaitent tous en cœur, que ce cauchemar disparaisse de leur subconscient. Ils souhaitent un rêve dans lequel, ils sont des acteurs principaux avec des rôles clés. Ils souhaitent prendre leur destin en main. Ils aspirent à plus de liberté, paix, un partage équitable des richesses du pays, un logement décent, des soins gratuits ou à portée de leur bourse, un emploi décent avec des mesures d’accompagnement, une retraite décente et une couverture sociale, des écoles et universités pour leurs enfants, des vacances etc. Ce que M. Ouattara leur sert en ce moment est cauchemardesque et ils n’en veulent plus.
vabe charles