Joint par téléphone à l’issue d’une réunion du Conseil national de sécurité (CNS) à laquelle participait notamment le président Alassane Ouattara, le ministre de la Défense, Alain-Richard Donwahi, a assuré que les décisions annoncées jeudi seraient appliquées. « Le gouvernement a choisi la fermeté. Il n’y a rien à négocier. L’ordre sera rétabli.
Les forces de sécurité se déploieront pour libérer les emprises contrôlées par les soldats mécontents. Le nécessaire sera fait. 90% du territoire est sous contrôle, sauf quelques endroits autour de casernes à Abidjan. Nous sortons d’une réunion du Conseil de sécurité avec le chef de l’État. Et tout rentrera dans l’ordre », a-t-il déclaré.
« C’est terminé, il n’y aura plus de négociation. Tous les éléments égarés seront arrêtés et devront répondre de leurs actes devant la justice militaire », ajoutait une source de l’entourage présidentiel, assurant que seul un petit groupe de soldats était à l’origine des troubles de ce vendredi.
Après la réunion du CNS, l’état-major a entamé des discussions avec les mutins dans le but de les désarmer. Le gouvernement semble désormais jouer la carte de la fermeté, l’emploi de la force ayant été évoqué lors de cette réunion par le chef de l’État. Les forces spéciales, basées à Adiaké, ont été mises en alerte.
AFP