Le Vice-président du PPA-CI chargé de l’implantation du parti sur le territoire national, Stéphane KIPRÉ et sa délégation en tournée politique dans le département de Kani, ont été empêchés par des jeunes surexcités de tenir un meeting à l’adresse des militants dudit parti dans les localités de Tiesso, Morondo, Fadjadougou.
Meeting du PPA-CI empêché dans le Worodougou : Carton rouge pour le département de Kani
Devant la montée des hostilités sous le regard indélicat des forces de sécurité et dans l’indifférence totale des autorités coutumières administratives et cadres politiques de la région du Worodougou, stephane KIPRE a préféré quitté les lieux avec son équipe.
Avant de s’en aller, il a tenu à rencontrer le Chef de terre de Tiesso, Amara DIOMANDÉ, pour lui exprimer sa désapprobation sur ce qu’il vient de subir et qui met à mal l’esprit de la réconciliation prônée par le Chef de l’Etat Alassane OUATTARA et ses prédécesseurs.
Il est aussi allé rencontrer le Préfet, premier responsable administratif du département, représenté par son Secrétaire car absent ce jour pour les civilités d’usage.
Des actes contraires à la vision du président de la République, Alassane Ouattara
Il n’a pas manqué de porter à sa connaissance les incivilités dont sa délégation et lui viennent d’être victimes par certains de ses administrés.
Au regard de ces incidents regrettables qui n’honorent pas les cadres et responsables politiques de cette région du pays, nous pouvons dire sans risque de nous tromper qu’ils contredisent la volonté du Président de la République de réconcilier tous les ivoiriens à aller la paix et à la cohésion nationale.
C’est au nom de cette même réconciliation nationale qu’un département ministériel fut créé. Alors, empêcher d’autres citoyens ou adversaires politiques à rencontrer leurs militants et sympathisants dans une partie de la République, c’est saborder la liberté de pensée, l’embrigader dans la pensée unique.
La Côte d’Ivoire est et doit demeurer une et indivisible
Le pluralisme est un élément prépondérant de la démocratie qu’il faut respecter. Aucune région ne doit être la chasse gardée d’un parti politique. La COTE D’IVOIRE est et doit demeurer une et indivisible.
Par ailleurs, ces errements de certains concitoyens qui rament à contre courant de la réconciliation et la cohésion sociale doivent interpeler le Ministre KKB chargé de la réconciliation et la cohésion nationale à redoubler d’effort pour la sensibilisation des va-t-en guerre qui assombrissent la volonté du Président de la République au rassemblement de tous les ivoiriens pour la paix.
Par Idriss DAGNOGO