Depuis la crise post électorale de 2010-2011, l’ex-Première dame ivoirienne est assignée à résidence surveillée. D’abord à Odienné dans le nord du pays, elle serait, selon nos confrères de VIP Mag, depuis le 1er décembre 2014, à Abidjan, dans l’une des écoles de formation des forces de défense et de sécurité.
Le bihebdomadaire, reprenant les propos d’un proche de Simone Gbagbo « qui lui rend souvent visite », explique que l’ex-Première Dame est toujours à l’école de Gendarmerie de Cocody, où elle occuperait même une villa de 3 pièces, toute équipée.
Elle y a été transférée dans le cadre de son procès pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Depuis, selon toute vraisemblance, elle y aurait élu domicile.
Selon Me Mathurin Djirabou, l’un de ses avocats, le fait que Simone Gbagbo, condamnée pour crimes, soit encore en résidence surveillée relève de l’opportunité. Il l’évoquait en 2015 déjà dans un entretien avec Alerte Info. « Il appartient aux autorités de la garder là où elle peut bénéficier de meilleures conditions de détention ». Et pour l’heure, seule l’école de Gendarmerie semble offrir ces commodités.
Pour ce qui est de sa santé et de comment elle occupe ses journées, VIP Mag révèle que « l’ex-première dame ivoirienne se porte bien, très bien d’ailleurs (…) Elle consacre ses journées à la lecture et reçoit ses visiteurs. Généralement ses avocats et les membres de sa famille. Une fois par semaine, elle reçoit la visite de son médecin et de certains Hommes de Dieu… Pour lui faire à manger et pour les autres tâches ménagères, elle a à sa disposition du personnel ».
Simone Gbagbo jouirait donc d’un certain confort, qui ne remplace pas la liberté, mais qui est loin de l’austérité de l’univers carcéral.
pascale Andrée