Mme Simone Gbagbo et plusieurs autres prisonniers pro-Gbagbo pourraient recouvrer la liberté avant la tenue du sommet UA-UE à Abidjan. Selon des rumeurs persistantes, le président Alassane Ouattara voudrait ainsi éviter la colère des organisations des droits de l’homme.
Enfin la liberté pour Mme Simone Gbagbo et des prisonniers pro-Gbagbo ?
Depuis l’accession d Alassane ouattara au pouvoir, plusieurs personnalités proches de l’ancien régime, dont l’ex-première dame Simone Gbagbo, sont incarcérées dans différentes prisons ivoiriennes. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont, quant à eux, été transférés à La Haye où ils sont actuellement jugés par la Cour pénale internationale (CPI). Mais pour ceux qui sont en Côte d’Ivoire, ils pourraient bénéficier d’une mesure présidentielle favorisant leur libération prochaine.
En effet, le sommet Union africaine (UA) – Union européenne (UE) se tiendra les 29 et 30 novembre 2017 à Abidjan en présence de plusieurs présidents dont Emmanuel macron . Aussi, plusieurs participants issus de 110 pays sont-ils attendus sur les bords de la lagune Ébrié. Des alter mondialistes ont également décidé de venir jouer les trouble-fêtes à Abidjan dans l’intention de dénoncer le capitalisme sauvage et les violations des droits de l’homme.
La Côte d’Ivoire sera, à cette occasion, sous le feu des projecteurs avec près d’un millier de journalistes qui viendront du monde entier. En marge de ce sommet, ces derniers pourraient s’intéresser de près à la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire. Et pourtant, les autorités ivoiriennes dépeignent un pays calme, réconcilié, où il n’y a pas des prisonniers politiques . Ainsi, le président Alassane Ouattara s’activerait auprès de la justice pour accélérer certaines procédures afin de gracier ces prisonniers pro-Gbagbo. Et ce, dans l’optique d’éviter de voir son régime être dépeint comme une dictature.
Plusieurs observateurs, dont Guillaume Soro, avaient appelé à la libération des prisonniers issus de l’ancien régime. Cette libération contribuera assurément à la réconciliation nationale tel que préconisée par Charles konan président de l’ex-CDVR.