Après avoir successivement endeuillé la Côte d’Ivoire avec une planification méthodique, l’ex-rébellion a trouvé ces derniers mois une antienne qui se résume en un triptyque : « Réconciliation, Paix et Pardon ». Par moments, un quatrième mot est rajouté pour faire office d’une couverture additionnelle ; il s’agit du mot repentance. Mais celui-là est utilisé furtivement. Depuis son discours du 3 avril 2017 à l’Assemblée nationale ivoirienne, certains observateurs attendaient de voir, si au-delà des mots, Guillaume Soro était dans la dynamique d’une véritable mutation. Mais « chassez le naturel, il revient au galop », doivent constater les plus avertis et les plus avisés par rapport aux rodomontades du sulfureux actuel président du parlement ivoirien.
La délation, des calomnies, des diffamations, des manipulations et la versatilité illustrent le parcours des barbares qui ont détruit la Côte d’Ivoire pour la ramener au moins quinze années en arrière. Il y a donc un homme présenté comme le conseiller de Guillaume Soro, Franklin Nyamsi pour le nommer qui verse régulièrement dans la diffamation, la calomnie et le mensonge, pour exprimer ce qui est en réalité une irritation et une perte de nerfs dans la campagne de communication de Guillaume Soro qui a du mal à prendre.
Le nègre de service de Guillaume Soro, obnubilé par les émoluments que celui qui l’a commis, lui verse, soutient des thèses qui n’ont plus aucune chance d’abuser des Ivoiriens. Cependant, nous demandons tout de même à monsieur Franklin Nyamsi, dit conseiller de Guillaume Soro de faire preuve d’un minimum d’honnêteté intellectuelle. En fait, pour noircir l’image du président Laurent Gbagbo, ces gens-là ont orchestré des meurtres pour fantasmer sur un « escadron de la mort », une affaire Guy-André Kieffer, un « plan commun » et j’en passe.
Nous voudrions ici nous indigner des mensonges que ce conseiller de Guillaume Soro instille à volonté et faire comprendre à ceux qui se comportent comme lui, qu’aucun acte de diffamation ne sera dorénavant toléré. Car nous trouvons indécent pour notre part que des gens qui vantent la culture de la haine, continuent de profiter d’émoluments issus des contribuables ivoiriens, alors que ceux-là sont en même temps des artisans de leurs malheurs. C’est ensuite le lieu de rappeler à monsieur Franklin Nyamsi que des journalistes qui ont monté une cabale contre le président Laurent Gbagbo, – pour aider les déstabilisateurs de la Côte d’Ivoire -, ont été condamnés par des décisions de justice. En effet, « Par deux décisions du 7 juillet 2004, le Tribunal de Grande Instance de Paris a reconnu que les articles diffusés par le journal Le Monde étaient diffamatoires à l’égard du Capitaine Seka et de M. Baï Patrice et a condamné le journal Le Monde à réparer les préjudices par eux subis […]La Cour d’Appel de Paris, par deux décisions rendues le 5 avril 2006, vient de leur donner définitivement raison en infirmant les jugements du 7 juillet 2004 du Tribunal de Grande Instance de Paris. » [http://fr.allafrica.com/stories/200605040212.html].
Nous pensons que les Ivoiriens souffrent beaucoup des actes posés par diverses impostures et des prédateurs de tout acabit. Ainsi, les actes de diffamations posés par ceux qui profitent comme monsieur Nyamsi du malheur des autres, pourront être frappés de plaintes à la justice.
Mais également à monsieur Franklin Nyamsi, apparemment co-gouvernail du navire Soro, il faut dire que votre approche devrait être empreinte d’humilité. Car en étant inutilement agressif et en proférant à l’envie des propos mensongers, votre tentative restera à jamais désespérée.