COTE D’IVOIRE :Tant que Gbagbo est en prison, 2020 n’intéresse pas le F.P.I »  Koné Katinan..

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COTE D’IVOIRE :Tant que Gbagbo est en prison, 2020 n’intéresse pas le F.P.I » Koné Katinan..

Cela supposerait que, tant que Laurent Gbagbo ne quitte pas la prison, tant qu’il est détenu à la Haye, aucune élection ici en Côte-D’ivoire intéresserait le Front populaire ivoirien  (  FPI) et que la présidentielle prochaine de 2020 sera mise sous éteignoir ; voir même toutes les élections. Si cette info est confirmée, alors je dirais clairement que ne pas aller à la prochaine présidentielle, serait le plus beau cadeau que l’ex parti au pouvoir le Front populaire ivoirien( Fpi) offre à la coalition Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Et cela est aussi un faux calcul qui sera préjudiciable à l’ex président à la Haye, et déduisons un peu…

Si le Front populaire ivoirien  (FPI) est convaincu de sa popularité et de son influence sur l’échiquier politique, le parti doit coûte que coûte arracher des mains de Ouattara, au prise avec un partie de ses soutiens et en disgrâce avec son électorat, le pouvoir d’État. Si la France qui jouit de l’eau, de l’électricité, du cacao, du diamant ferme les yeux sur le cas du président Gbagbo, c’est parce qu’elle ne trouve pas en ouattara, une entrave à ses intérêts sur la lagune Ebrié. Alors créer les conditions d’une élection transparente et la gagner surtout, c’est imposer des désirs à cette même FRANCE…

Si le FPI convoite le vote de certains élus à l’hémicycle, afin que ces députés de par leurs votes se penchent sur les cas des prisonniers politiques, c’est qu’il est de ce fait là, impérieux que ce parti se dote de ses propres élus…

Si pendant leur différentes manifestations à l’intérieur du pays ou même à Abidjan, le Front populaire ivoirien(Fpi )a du mal à s’octroyer une salle, des espaces pour meetings et autres, c’est dû au fait que le parti fondé par Gbagbo et son « ami » ne trouve aucun maire acquis à sa cause et ce, à cause des boycott ça et là…

Alors, participer aux élections et les gagner, c’est déjà un grand pas vers la libération des prisonniers politiques et de Gbagbo lui-même. Car avec les leviers du pouvoir, le Front populaire ivoirien (FPI )s’offre le luxe d’avoir son destin en main…

Autre aspect que certains ignorent, c’est la jeunesse de ce parti tiraillée dans tous les sens par les charognards politiques…
N’ayant plus de ressources financière. Pas de maire ni député pouvant renflouer les caisses asséchées du parti, surtout avec les comptes de gourous gelés, les jeunes rasent les murs. D’autres pour d’énormes causes, abandonnent et pis, montent dans le train de leur pire  adversaire .

En somme, il faut noter à nouveau que la non participation du Front populaire ivoirien (Fpi) aux prochaines échéances si cela advient, sera encore un plomb dans l’aile. Il faut occuper le terrain et c’est arracher le pouvoir à ouattara qui ouvrira les portes de la Haye.

Petit exemple: En 1999, Guei renverse le président Bedié. Au lieu de boycotter les élections, tous les bastions   Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) ont voté l’adversaire de celui qui a contraint leur champion en exil, l’adversaire de Guei à savoir le président Gbagbo gagne partout dans l’écurie du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (PDCI) (voir l’élection de 2000). Et Gbagbo en retour, fait rentrer Bédié en Côte-D’ivoire…

Gbagbo est un homme des urnes, homme politique. Et c’est par les urnes que ses nombreux partisans pourront sanctionner ses  adversaires. Et c’est par la voie politique que son parti pourra mettre fin à sa prison politique….

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