Les français décèlent déjà les premiers indices d’une tentation monarchique et dictatoriale chez Macron.
Et à cette allure, il n’est pas sûr que Macron accepte un jour que « La République en Marche » se dote de status et d’un règlement intérieur d’un parti politique. En clair, Macron est le prototype de quelqu’un qui ne peut jamais se soumettre à la discipline d’un parti politique.
Et franchement, c’est le côté le plus séduisant en lui, qui ne manquera pas d’impacter positivement la jeunesse africaine, au delà des jeunesses européennes, voir mondiales.
Dans cette perspective, en Afrique, les partis politiques comme le PDCI qui n’ont jamais appris à faire confiance à leurs jeunesses respectives sont ils condamnés à subir le même sort que la Chiraquie et la Miterrandie en France ?
Ne va-t-on pas assister à une avalanche de disparition des dénominations, telles que PDCI,FPI,RDR, par l’effet de contamination, venue du vent iconoclaste qui a commencé au Canada avec Justin Trudeau Premier Ministre à l’age de 43 ans, faisant de lui le plus jeune premier ministre de tous les temps.
Et parlant de personnalité iconoclaste, Donald Trump s’inscrit dans le même sillage. Personne ne s’attendait à ce novice en politique, tout comme personne ne s’attendait à Emmanuel Macron, il y’a un an.
S’agissant de la Côte d’Ivoire, lorsque vous voyez la montée en puissance des jeunes, tous aussi iconoclastes, qui poussent en marge et à la périphérie des appareils politiques traditionnels (Yasmine Ouegnin, Soro Guillaume, Hamed Bakayoko, Jean Louis Billon, Blé Goudé, Tidjan Thiam) et d’autres encore moins politiciens, moins partisans et jusque là insoupçonnés, qui fourbissent (dans l’anonymat et le silence total) leurs ambitions et leurs « armes » politiques pour chiper efficacement, le moment venu, le pouvoir à la régulière et au lazer, devant nos petits calculs, l’on s’étonne du stérile débat suscité par ceux qui conçoivent l’alternance politique, soit sous un angle d’arrangement entre le Président Bédié et le Président Allassane, soit sous l’angle de partage entre RHDP, soit sous l’angle de l’étouffement d’un clan FPI par l’autre clan, soit sous l’angle de partage entre LMP.
La start up version Macron vient sonner le glas des schémas des experts politiciens pour remettre le compteur à zéro.
C’est tout ce qu’il y’a de positif dans l’élection de M.Macron.
Le jeu politique devient à la fois illisible et insaisissable en ce 21ème siècle. La seule certitude, c’est que les homosexuels mettront toujours en avant leur solidarité victimaire, pour tenter de hisser à la tête de chaque pays occidental, l’un des leurs, soit disant pour la protection des classes sociales minoritaires. Et c’est là que le discours astucieusement ambivalent devient trompeur à l’égard des communautés. Tandis que la diaspora étrangère, notamment d’origine africaine, ou asiatique, y voit (en de tels candidats) le salut et le rempart contre le rapatriement des sans papiers vers leurs pays d’origine, les sponsors de ces candidats, visent plutôt par » protection des minorités », la promotion et le développement des réseaux homosexuels dans le Monde. Au bout du compte, ce n’est plus tard que les communautés se rendent compte qu’elles ont été utilisées, pour atteindre des desseins inavoués.
» La réflexion est gratuite. Réfléchissons s’il vous plaît », aime à le répéter, Dr Chris Kirubi, première fortune du Kenya, hormis le président de la république de leur pays.
Longtemps, la Démocratie a été brandie au monde entier comme paravent, et sensée garantir le développement.
Mais voilà Emmanuel Macron identifié, dans la contribution ci-dessous, dans les habits d’un empereur !
Entre l’Europe et l’Afrique, qui ruse avec qui derrière le concept de la démocratie ? Si la Démocratie suppose débat populaire autour des projets ou propositions de lois, pourquoi les français ont-ils fait fi de l’intention de Macron de gouverner par ordonnances à la place du Parlement ?
A-t-il été inspiré par le Roi du Maroc qui développe son pays loin de l’entonnoir de la démocratie occidentale ?
Autant de questions dont les réponses sont dans cet article écrit par un collège d’éditorialistes français.
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