Oui; il faut qu’on en parle !
Nuit du lundi au mardi 21 février de l’an 2017. Il est 3 heures du matin passé quand la brigade de gendarmerie de la bourgade de Bingerville reçois des visiteurs particuliers lourdement armés, selon des sources proches du dossier. Les conséquences se chiffrent à des blessés légers, des armes et munitions emportés.
Une énième attaque contre les gîtes professionnels des forces de sécurité. A en croire les mêmes sources, l’œuvre est d’une dizaine de personnes dont une femme, comme le rapporte d’ailleurs la presse nationale et internationale dans son ensemble. Ironie du sort (à la lumière de tous les recoupements), une jeune dame du nom de Bossé Mélanie, communément connue sous le nom de Dago Melaine (Facebook), servante et habitante de la commune de Marcory au Champroux reçoit précédemment un appel d’un téléphone qui serait d’un présumé assaillant (un cousin lointain).
Les agents commis à l’enquête remontent cet appel (qui ne saurait certainement être le seul effectué) pour tomber sur la tranquillité (témoignages familiales, du quartier champroux et des employeurs) de la jeune Mélanie, fille du vieux Koffi Nabo Dénis du village de Godè ( Sassandra). Les limiers de la police criminelle ont-ils cherché à avoir la teneur de la conversation ? Non, sinon Mélanie aurait été relâchée après sa collaboration (ordonnée par les enquêteurs) à mettre le grappin sur le cousin du village. Pour rappel, la région du sud ouest de la Côte d’Ivoire et en général les krous, les mots cousins, cousines n’existent pas. Pire, à l’étranger (comme à Abidjan) tous s’appellent frères et sœurs juste parce que du même village et/ou de la même région.
Ce qui aurait pu lever définitivement le doute sur la simple servante, c’est la confrontation et les interrogations à toutes les parties prenantes. On parle, aux termes de ses recoupements d’une dizaine de personnes dont une fille. Laquelle fille de taille courte, portant des dreadlocks au contraire de Mélanie (toujours mise simplement dans l’objectif de son boulot qui est d’assurer la garde des enfants et de la maison de ses employeurs libanais). En sus, selon des sources bien introduite, le présumé cousin assaillant après la cessation de la bastonnade à son égard, et suite à sa récupération des esprits reconnait avoir dit le nom de cette dernière selon le souhait du rythme des coups à lui porté. Que fait donc Bossé Mélanie à la Maca loin des siens et de sa mère pour qui elle demeure le seul soutien ? Pourquoi la gardienne d’enfants croupie encore dans cet endroit destiné aux hors la loi ?
Fulgence Wawa Jay