Toute l’opinion, tant nationale qu’internationale se demande tous les jours pourquoi les choses sont comme elles sont en Cote d’ivoire. Pourquoi l’ivoirien ne fait jamais rien à la normale ? Pourquoi ce paradoxe devenu énigmatique ? Pourquoi est-on si fier de cette expression : « Ici, c’est la cote d’ivoire ! » ?
Prenons le temps d’une petite pause et procédons à une petite analyse rétrospective en plusieurs phases pour voir qu’effectivement, il y a lieu de se poser des questions sur cette capacité ou incapacité à pouvoir nous sortir de ce cercle vicieux dans lequel on se perd à chaque lueur d’espoir. Ce tourbillon amène les plus optimistes à se dire que peu importe le dirigeant qui arrive, le SYSTÈME le bouffera ! Ahh, le mot est lâché !
Massandjé Touré-Litsé avait été limogé à la tête de la direction du conseil du café cacao (C.C.C) après qu’un service d’audit ait révélé une dette de 65 milliards pour des contrats d’opérateur non exécuté.
Yves Brahima Koné avait été nommé pour mener la structure à Bien mais force est de constater que les choses vont de mal en pis.
L’ensemble du personnel du conseil du café cacao (C.C.C) se plaint du fait que le nombre de travailleur à augmenté et le recrutement se fait par complaisance et népotisme, et plusieurs sont payés pour ne rien faire. De 500 employés ils sont passés à 1400 employés.
Toujours selon les employés du conseil du café cacao (C.C.C °)leur nouveau chef et un baron du RDR qui est proche du Premier ministre donc silence.
À cette allure Dieu seul sait si nos parents planteurs trouveront satisfaction de leur revendications.
pourquoi Massandje Touré-Litsé a été limogée de la direction du Conseil café-cacao
La directrice générale du Conseil café-cacao, Massandje Touré-Litsé, a été limogée mardi, suite à la crise qu’a connue la filière avec la chute drastique des cours mondiaux. Elle sera remplacée par Yves Kone, ex-vice président de l’ancien comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCCC).
Massandje Touré-Litsé la directrice générale du conseil café cacao a tenu à donner elle même l’information de son limogeage à ses proches collaborateurs, le mardi 1er Août, dans ses bureaux du 22e étage de la Tour Caistab du quartier du Plateau à Abidjan, de manière à ce que ceux-ci n’apprennent pas la nouvelle par voie de presse
La rumeur du départ de Massandje Touré-Litsé de la tête du puissant organe public du cacao, dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial, courrait depuis quelques temps. « Son départ avait été évoqué dès le mois de mars, après la crise des défauts de contrats dans la filière cacao. La réactivation par le chef de l’État du comité interministériel des matières premières, qui n’existait plus depuis la réforme, était un signe », explique un fin connaisseur du dossier.
Crise dans la filière
En décembre 2016, une crise sans précédent a éclaté dans la filière . Les paysans du cacao se sont retrouvés sans acheteurs pour leurs récoltes dans les ports d’Abidjan et de San Pedro. Plusieurs opérateurs de la filière qui avaient signé des contrats à terme sans contrepartie ne pouvaient plus faire face à leurs engagements, à cause de la chute drastique des cours mondiaux qui ne leur permettaient plus de respecter le prix bord champ. Une situation qui a suscité une greve des producteurs et qui a contraint le CCC à activer son mécanisme de soutien aux prix pour permettre aux exportateurs de poursuivre les achats de fèves de cacao.
« Il y avait deux options, soit attendre la fin de l’audit de la filière pour prendre une décision, soit profiter d’un mouvement de changement de directeurs généraux d’entreprises publiques pour éviter que Massandje Touré-Litsé ne soit ciblée. Et la deuxième option a été retenue au finish », explique une source proche de la présidence qui a également révélé le limogeage ou la mutation de plusieurs autres dirigeants d’entreprises publiques.
Audit de KPMG
Son limogeage fait également suite à la remise au président de la République de la première partie de l’audit de la filière réalisée par le cabinet KPMG, qui révèle des dettes d’opérateurs pour des contrats non exécutés d’un montant de 65 milliards de Franc CFA, dont 20 milliards dus par un unique opérateur.
Son successeur n’est pas un inconnu du CCC. Yves Kone connaît bien la maison du cacao pour avoir été vice-président du Comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCCC) l’organe de transition qui a précédé la création du CCC EN 2012 . Il a été le directeur général adjoint de Massandje Touré-Litsé, avant son départ en 2012 à cause de divergence avec cette dernière. Son élection comme député de la circonscription de Sinematialy dans le nord du pays lui a permis de présider la commission économie et finance du Parlement pendant la législature 2011 – 2016. Yves Kone est un militant du RDR et un proche du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
Le changement à la tête du CCC permet de préparer avec sérénité la campagne de commercialisation de la récolte 2017-2018 qui démarre le 1er octobre prochain.
vabé charles / presse opinion