Côte d’Ivoire/mutinerie :  [nous allons arrêter ouattara et le  juger]les soldats mutins bouclent et contrôlent les corridors Bouaké

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Côte d’Ivoire/mutinerie : [nous allons arrêter ouattara et le juger]les soldats mutins bouclent et contrôlent les corridors Bouaké

Après la déclaration du chef d’Etat-major de l’armée suite aux contestations des militaires, des insurgés incontrôlés pris d’assaut les rues de Bouaké, bouclant ainsi la ville faisant ainsi prisonniers tous les habitants, restées confinées chez eux, dans la journée du samedi 13 mai 2017.

  kone  un soldat mutin  de la ville de  bouaké dit (Alassane Ouattara joue son pouvoir politique en cette année 2017, qui est, en réalité, « l’année de la libération nationale ». Le soulèvement militaire et social de Côte-d’Ivoire est donc très politique. Parti de simples revendications sociales, c’est un soulèvement qui va emporter le régime inique et impopulaire du sanguinaire Alassane Ouattara.

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Plusieurs milliers de soldats refusent visiblement  de rentrer dans leurs camps comme interpelé par le chef d’Etat-major des armées sur la chaîne nationale. Ils ne sont pas intimidés non plus par les sanctions proférées par les autorités ivoiriennes.

Les mutins gardent le contrôle de tous les accès à la ville, les corridors sont également sous contrôles des mutins qui ne présentent aucuns signes de plier l’échine.

« Nous sommes prêts à aller à l’affrontement s’il le faut » confirmait l’un d’entre eux le visage cagoulé au corridor sur l’axe Bouaké-Sakassou, avant d’ajouter : « Nous sommes des cabris morts. Nous sommes arrêtés actuellement sur nos tombes, donc on veut nos 7 millions, ou rien d’autre ».

Les mutins refusent de renoncer aux 7 millions de francs Cfa à titre de rattrapage de prime  promis par le  chef de l’Etat en janvier dernier.

Une perspective qui inquiète les habitants car cela fait 10 ans que Bouaké est au centre des crises confie un commerçant exaspéré de cette énième mutinerie dans sa ville.

Des tirs de rafales de kalachnikovs ont été entendu dans plusieurs garnisons, mais surtout dans la deuxième ville du pays, où les habitants ont peu à peu mis les pieds dehors la mi-journée.

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