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Véritablement on ne peut pas dire qu’il y ait de la valeur a massacrer ses concitoyens , a trahir ses amis, a être sans foi, sans pitié, sans religions : on peut, par de tel moyens, acquérir du pouvoir, mais non de la gloire
Pourquoi je suis devenu rebelle?
Ainsi s’intitule l’unique œuvre de l’actuel premier ministre de Ouattara: voici les mots de l’éditeur ici résumé : « Ceux qu’on appelle les « rebelles » ivoiriens n’ont guère de visibilité dans les médias français. Tout juste sait-on qu’ils contrôlent le Nord du pays et que la force d’interposition s’est déployée entre eux et l’armée du président Gbagbo.
Que veulent-ils au juste ? Qu’est-ce qui les a poussé à prendre les armes ? Ont-ils une issue à proposer à la crise ivoirienne ?» Guillaume Soro, leur leader, répond à ces questions dans un livre d’entretiens où il s’engage personnellement. «Il évoque l’itinéraire qui a conduit un jeune et brillant étudiant ivoirien – il fut le secrétaire général de l’organisation des étudiants ivoiriens – à se retrouver chef d’une rébellion armée et à contrôler plus de la moitié du pays. Il raconte l’enchaînement des événements qui a conduit à la situation actuelle, précise comment il perçoit le rôle de la France, et esquisse quelques pistes pour sortir de la crise. N’évitant aucune question difficile, il décrit, sans langue de bois, les difficultés et les contestations auxquelles se heurte l’opposition ivoirienne, mais il évoque aussi l’amour profond qu’il a pour son pays, que défigure la xénophobie des partisans du président Gbagbo et qui est loin de toucher les seuls Français puisqu’elle fut l’une des origines majeures de la crise». Voilà clairement comment les français essaient de cajoler celui que Chirac surnomme »le petit gros ».
Cette explication ne semble pas convaincre plus d’un. Même le plus dupe et myope des Ivoiriens ne peut se laisser berner par cette explication fallacieuse, manquant de pertinence. Cherchant à se dédouaner de la justice des hommes, Soro Kigbafori Guillaume tente de donner un justificatif aux actes crapuleux qu’il a pris la responsabilité d’assumer, soit pour se montrer courageux, soit en sacrifice pour l’installation de son mentor qui, du reste le protègera. Mais le tribunal de l’histoire existant, le »petit gros » ne pourra pas se défaire et se laver aussi tranquillement les mains, après avoir déversé des milliers de litre de sang d’ivoiriens.
De septembre 2002 jusqu’à l’accession de Ouattara au pouvoir, les ivoiriens se sont donné de la peine pour passer une couche superficielle de peinture sur les graves dérives et les comportements inhumains de la Rébellion armée. Ce dans l’espoir d’avoir une paix certaine et non une certaine paix comme c’est le cas actuellement. La responsabilité de Soro dans la crise ne souffre d’aucun doute. Les faits sont là et les ivoiriens et les amis de la Côte d’Ivoire sont témoins. L’Afrique digne y veille.
Commençons par sa vie estudiantine. Soro alors secrétaire général de la Fesci est devenu en un temps record l’homme de l’année en 1998 décerné par un quotidien de la place. Grande sera la surprise des ivoiriens de le voir aux côté des militaires lors d’un Giga concert de remerciement au général Guéi pour avoir fait un coup d’état contre Henri Konan Bedié. Son allié d’aujourd’hui. Il est colistier de la secrétaire générale du RDR, Mme Henriette Dagri Diabaté, à Port-Bouët (Abidjan), aux élections législatives qui seront par là, boycottées par le Rdr. En septembre 2002, il est secrétaire général des Forces nouvelles (Fn). Membre du gouvernement de réconciliation nationale de février 2003 à mai 2004, puis d’août 2004 à décembre 2005, comme ministre de la Communication dans le gouvernement de Seydou Diarra. Le 28 décembre 2005, il est nommé ministre l’Etat chargé du Programme de la Reconstruction et de la Réinsertion dans le gouvernement de Charles Konan Banny. Guillaume Soro est premier ministre depuis le 29 mars 2007. Il est reconduit par Ouattara au lendemain de la programmation des résultats que second tour par la Cei.
Diantre! Pourquoi Soro veux à tout prix que les ivoiriens comprennent le sens d’un combat qu’il juge noble ? La révolution Orange qui s’est muée en une révolution rouge. Que de sang versé pour l’intronisation de Ouattara au pouvoir le 21 Mai à Yamoussoukro. Cela n’en valait pas la chandelle!!!!! On peut être rebelle sans jamais prendre les armes. La rebellions dans les écrits par exemple en vue de faire une révolution du savoir qui permettrait à coup sur de changer de mentalité. Or donc c’est pour ça qu’il est devenu rebelle!
LA RÉCONCILIATION SELON GUILLAUME SORO
La réconciliation selon Soro Guillaume, consiste à s’adosser au camp des pro Gbagbo à chaque fois qu’il est mis en difficulté dans sa famille politique pour non seulement faire monter les enchères auprès de ses parrains mais aussi et surtout nous porter le coup fatal dès que l’occasion se présente.
Qui ne se souvient pas des tribulations de sa rébellion. A un moment, il est mis en difficulté par certains de ses chefs militaires qui contestent son leadership: Koné Zakaria s’exile au Burkina Faso tandis que Shérif Ousmane prend ses distances. Soro Guillaume manque de se faire assassiner à Bouaké lorsque son avion est pris pour cible.
Il se rapproche du président Gbagbo et de Charles Blé Goudé ! Caravane dite de la paix ! Sidiki Konate danse avec la première dame à Yopougon, Blé Goudé dort dans la chambre de Wattao à Bouaké, Soro est reçu en grandes pompes à Gagnoa, les patriotes ivoiriens baissent la garde, on oublie que le désarmement n’est pas encore effectif, on part aux élections. La suite, nous la connaissons tous ! Je n’ai pas besoin de vous faire un schéma.
Nous sommes dans une configuration similaire aujourd’hui: Guillaume veut être président en 2020 mais il n’est pas le choix de Ouattara et du RDR, il a d’ailleurs été exclu de l’organisation de leur pré-congres éclaté ! Il se dit qu’à défaut d’avoir l’investiture du RDR, il peut se rabattre sur les pro Gbagbo qui sont des » poulets sans propriétaire ». Et le revoilà revêtu de son manteau de réconciliateur, d’homme de paix et de pardon.
Hier, on lui demandait simplement le désarmement de ses rebelles, il a louvoyé sans le faire ! Aujourd’hui on lui demande la libération des prisonniers politiques, il dit qu’il va se renseigner pour savoir s’il y en a en Côte d’Ivoire.
Tant pis pour les opportunistes, les assoiffés, les affamés et ceux que le passé n’instruit pas !
Gangstérisme d’état. soro guillaume es t’il complice ?
Le Chef d’état ivoirien, en vrai gangster, après sa prise de pouvoir en Avril 2011, a favorisé la naissance d’un état « loubard » ou brigand. La floraison des supplétifs Dozo au sein de son armée de fortune, les FRCI et la dotation en armes de guerre à ses militants et sympathisants afin de terroriser les populations vivant déjà dans une psychose sans pareille, est devenue la norme voire légendaire.
Le Chef d’état ivoirien loin de prôner et d’imposer le désarmement (programme DDR) des personnes n’ayant pas droit aux armes, il leur conseille plutôt de les conserver à la maison. Pour quelle raison ? Certainement pour protéger son pouvoir moribond, liberticide, totalitaire et génocidaire pour ensuite faire la guerre à ses opposants.
Les forces régaliennes (Police et Gendarmerie) sont désarmées et sous-équipées, alors que sa clique de malfaiteurs se pavane avec des lance-roquettes, grenades et fusils d’assaut. Ces bandits de grand chemin bénéficieront d’un renfort approprié et conséquent de 3,000 détenus pro-Ouattara, afin de semer la psychose au sein des populations jusqu’aux élections de 2020.
L’insécurité galopante en Côte D’Ivoire est l’œuvre du « sauveur » Ouattara, celui-là même qui promit monts et merveilles aux ivoiriens. Il prend un grand plaisir à voir les populations matées, brimées, torturées, embastillées et massacrées. Ses soldats RDR ou Gestapo jouissent d’une immunité sans pareille et sévissent en toute impunité. Ils ne seront jamais inquiétés par les juridictions nationales ou la CPI.
Quant à l’état de droit et la démocratie, ce sont des concepts qui n’existent que dans l’esprit des tenants du pouvoir. La gouvernance actuelle de M. Ouattara est celle de la « fusilcratie » voire de la « démocratie ». Les libertés individuelles sont confisquées. Les droits constitutionnels des citoyens régulièrement abusés par le Chef d’état et sa clique de malfaiteurs. D’ailleurs le Chef d’état ivoirien vient en tête avec le plus de violations des articles de la Constitution de Juillet 2000 à savoir les articles 3,7, 9,10, 11, 12, 18, 34, 54 et 75.
Le pays est totalement en ruine. Rien ne marche ou ne fonctionne. Les ivoiriens se demandent comment ils ont pu se laisser distraire par les promesses utopiques de M. Ouattara. Aussi pour ses propres militants RDR, c’est la désillusion totale. Ils ne savent plus quelle direction leur mentor emprunte avec le bateau Ivoire. Tous ensemble ils scandent
Le comble est que ce gouvernement ignore tout de la souffrance des populations. Ce clan de pseudos intellectuels ( pros soro )vivent sur autre planète, détachés qu’ils sont de la réalité. Ils continuent de faire des promesses à tout bout de champ mais ils ne sont plus écoutés. Ils soutiennent que le pays avance mais dans quelle direction ?
Nombreux sont les ivoiriens qui souhaitent se réveiller de leur profond sommeil. Ils souhaitent tous en cœur, que ce cauchemar disparaisse de leur subconscient. Ils souhaitent un rêve dans lequel, ils sont des acteurs principaux avec des rôles clés. Ils souhaitent prendre leur destin en main. Ils aspirent à plus de liberté, paix, un partage équitable des richesses du pays, un logement décent, des soins gratuits ou à portée de leur bourse, un emploi décent avec des mesures d’accompagnement, une retraite décente et une couverture sociale, des écoles et universités pour leurs enfants, des vacances etc. Ce que M. Ouattara leur sert en ce moment est cauchemardesque et ils n’en veulent plus.
vabe charles : presse opinion.com