Aujourd’hui, je me libère de toutes les rancunes que je nourris en moi.Le moment présent est tellement plus important pour moi que le fardeau du passé que je porte.
Le président de l’Assemblée nationale de côte d’ivoire, M Guillaume Kigbafori Soro, a procédé ce lundi, à l’hémicycle, à l’ouverture solennelle de la session ordinaire de l’année 2017 de l’institution. Ceci, en présence de ses invités spéciaux, le vice-président de l’assemblée nationale du Ghana, du Burkina Faso, également la présence du vice-président, Kablan Duncan, du premier ministre Amadou Gon Coulibaly, des membres du gouvernement, de ses collègues députés, des présidents des institutions de la République, des membres des corps diplomatique et consulaire accrédités en côte d’ivoire, des chefs religieux, des têtes couronnées, et du haut commandement militaire.
Comme d’habitude, le discours du président de l’Assemblée nationale a été très cohérent. C’est un discours qui fait une large présentation sur les problèmes de la société ivoirienne. Ce qui retient notre attention est que le président de l’Assemblée nationale est dans une dynamique d’apaisement et de cohésion. « Pourquoi avoir honte de demander pardon quand on a commis du tort à son prochain » s’est exprimé Guillaume Soro
Une fois n’est pas coutume, Guillaume Soro a adressé un message sans ambiguïté à Alassane Ouattara en invitant le chef de l’Etat à « poser des actes concrets en faveur du pardon et de la réconciliation ». Il n’en dira pas plus, il n’indique pas non plus le genre d’acte que Ouattara devrait poser. Est-ce une amnistie générale, proposition à laquelle le chef de l’exécutif reste toujours sourd ? On n’en sait rien pour l’instant.
C’est un discours qui a présenté les points forts de la réconciliation en côte d’ivoire.
Pour finir le président de l’assemblée nationale a abordé l’ensemble des points des activités parlementaires. C’est le lieu de faire le constat de la mise au point des choses essentielles à savoir la question de la démocratie et la question de la cohésion sociale. Il a fait remarquer que l’assemblée nationale doit être le cousin du gouvernement en termes de complémentarité surtout en ces périodes de fronde sociale que la côte d’ivoire traverse.
vabe charles / presse opinion.com