La date du 13 septembre 2019 apparaît comme un tournant décisif pour l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son filleul Charles blé Goudé dont le procès est en cour à la Cour pénale internationale (CPI°)depuis 2016.
CPI: 13 septembre, date à retenir dans le procès Laurent Gbgabo et Blé Goudé
Acquittés puis libérés sous conditions en appel, le 1er février 2019, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé seront le 13 septembre prochain situés sur la suite de leur procès en cour devant la Cour pénale internationale. Après avoir été blanchis en première instance des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, liés à la crise post-électorale de 2010-2011, les deux ivoiriens sont en attente d’un éventuel appel de la procureure Fatou bensouda .
La procureure gambienne a en effet bénéficié d’une prorogation du délai imparti pour produire ses observations sur la décision d’acquittement, rendue le 15 janvier en première instance en faveur de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Fatou Bensouda et son équipe disposent de 30 jours supplémentaires, à compter du mercredi 14 août, date initialement prévue pour le dépôt de son acte d’appel.
La recevabilité ou non des observations du bureau du procureure, sur la décision motivée des juges de la chambre de première instance, par les juges de la Chambre d’appel, décidera de la suite à donner à l’affaire Laurent Gbagbo -Blé Goudé contre la procureure qui court depuis 2016.
Pour rappel, les juges de la chambre de première instance, à la majorité requise, avaient souligné « l’extrême faiblesse » des preuves de la procureure. Cinq ans d’instructions puis trois ans de procès plus tard, l’échec du bureau de la procureure n’en était apparu que plus retentissant.
Laurent Gbagbo réside en Belgique, le pays qui lui a ouvert les bras après sa libération sous conditions. Charles Blé Goudé, quant à lui, vit dans un complexe hôtelier près de la Haye. Les deux hommes attendent impatiemment l’issue de l’acte d’appel du Bureau du procureur, avant un éventuel retour en Côte d’Ivoire.
Jean Kelly Kouassi