En meeting à Yopougon dans le cadre de la première édition de la fête de la renaissance, Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien a invité le pouvoir ivoirien a recherché les véritables auteurs de crises post-électorale de 2010-2011.
L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo a effectué un retour triomphal dans son fief de Yopougon, douze ans après la tragique crise militaro-politique de 2010-2011.
« Rechercher les véritables coupables »
Devant des milliers de militants du parti de peuples africains cote d’ivoire (PPA-CI) rassemblés dans le cadre de la première édition de la fête de la renaissance, l’ancien chef de l’Etat ivoirien, qui est longuement revenu sur son procès à la Cour pénale internationale a exhorté les autorités ivoiriennes à rechercher les véritables coupables de ces crimes odieux.
Si la Côte d’Ivoire veut être une nation de paix, de justice et de vérité, je conseille à notre cher pays de continuer à rechercher les coupables
« Si la Côte d’Ivoire veut être une nation de paix, de justice et de vérité, je conseille à notre cher pays de continuer à rechercher les coupables », a conseillé l’ancien chef de l’Etat ivoirien.
Laurent Gbagbo exhorte les autorités ivoiriennes à regarder du côté des autres forces belligérantes, notamment du côté des forces françaises, du commando invisible du défunt Ibrahim Coulibaly dit IB, des forces onusiennes et des forces rebelles de Guillaume Soro.
« En cherchant les auteurs des crimes, il faut rechercher dans les autres camps. Il y a au moins 5 groupes qui se sont tirés dessus. Si ce n’est pas l’un c’est que c’est l’autre », a indiqué Laurent Gbagbo.
Pour Laurent Gbagbo, le 31 mars est une date importante parce qu’elle a rendu « la liberté à des gens qui n’avait pas le droit d’être en prison et qui était malgré tout ». « Le 31 mars est la date qui met fin à l’injustice. C’est la date où l’innocence de l’innocent a été reconnue », a déclaré l’ancien chef de l’Etat ivoirien.
Laurent Gbagbo faut-il le rappeler a été acquitté définitivement le 31 mars 2021 au terme d’un procès à nombreux rebondissements à la Cour pénale internationale (CPI). Il était accusé par la justice internationale de crimes de crime de guerre et de crime contre l’humanité perpétrés durant la crise poste electoral de 2010 -2011. Au moins 3000 personnes y ont perdu la vie selon un bilan des Nations-Unies.
Jean Kelly KOUASSI