C’est la ministre Anne Oulotto, la porte-parole adjointe du gouvernement qui a donné cette nouvelle. Animant la conférence de presse à la suite du conseil des ministres de ce mercredi, elle a évoqué « une présomption d’innocence » au sujet des ex-rebelles en ce qui concerne les poursuites pour les crimes commis lors de la crise postélectorale de 2010 à 2011.
« Il y a quand même une présomption d’innocence qui existe, au nom de cette présomption d’innocence, on devait aborder cette question avec retenue, il faut permettre à la justice de faire toutes les enquêtes nécessaires, et à terme, on pourra tirer les conclusions », a déclaré la porte-parole adjointe du gouvernement ivoirien, Anne Ouloto.
Pour rappel, en 2015, la Cellule spéciale d’enquête et d’instruction (CSEI) a inculpé des responsables militaires proches du président ivoirien Alassane Ouattara, en occurrence, Cherif Ousman, Losseni, Wattao, Foffié, Vetho, Zakaria… pour des crimes commis pendant la crise post-électorale de novembre 2010 à avril 2011, qui a fait officiellement plus de 3.000 morts.
Christ boli