De quoi est décédé le capitaine des FACI Niamien Kouakou Armand, et où est-il réellement mort ? La question taraude les esprits depuis ce samedi 20 janvier 2024.
L’information de la mort du capitaine Niamien Kouakou Armand est relayée sur les réseaux sociaux ce samedi 20 janvier. Selon des cyber activistes qui en parlent, l’officier des Forces armees de cote d’ivoire (FACI° , aurait passé de vie à trépas à la suite de tortures subies en prison.
Dans les faits, il n’en est rien rassure-t-on du côté de l’armée. Selon une source médicale jointe par 7info, les circonstances de ce décès sont différentes.
« Le capitaine en question a été enfermé dans les locaux disciplinaire par son chef de corps avant-hier, c’est-à-dire le jeudi 18 janvier 2024. Il a été enfermé pour ce qu’on appelle infraction aux consignes. Il était porteur d’une information qu’il devait transmettre hiérarchiquement. Mais cela n’a pas été fait ainsi et l’information est allée plus haut au point qu’on en a touché mot à son supérieur. Pour non-respect de la voie hiérarchique, il a été enfermé », raconte notre source.
Selon elle, dans la matinée du vendredi, le défunt capitaine a eu un malaise.
« Entre le lieu où on l’a enfermé, qui est la garnison, et l’infirmerie, il y a environ 200 mètres. C’est sur ce chemin qu’il s’est affaissé. Des infirmiers l’ont pris pour l’envoyer à l’infirmerie. Le médecin qui l’a vu, a senti qu’il présentait un cas qui dépassait le cadre d’une infirmerie. Il a demandé qu’on le transfert à l’HMA, l’Hôpital militaire d’Abidjan qui est distant de son lieu de garnison de 11 km. Notre infirmerie est au Camp Gallieni. C’est dans l’ambulance sur le chemin qu’il est décédé », poursuit la source.
Le décès, ajoute-t-elle, a été constaté aux urgences de l’HMA.
« Sa famille a été informée immédiatement, et ce sont ses parents qui ont demandé qu’on achemine le corps à la morgue », dit la source médicale. Non sans préciser que « le corps ne porte aucun stigmate ou aucune perforation dues à des explosifs ».
Une version qui vient battre en brèche, celle révélant que le capitaine Niamien Kouakou Armand serait mort par balles.
Richard Yasseu