Selon des propos rapportés par l’Agence France-Presse (AFP), le chef de l’Etat ivoirien déclare que son « intention » est de « transférer le pouvoir à une nouvelle génération ».
« Mais (…) je ne le ferai que si tous ceux de ma génération comprennent que notre temps est passé », a-t-il précisé.
« Si eux (ceux de sa génération), ils décident d’être candidats, alors je serai candidat », déclare ensuite Alassane Ouattara, faisant allusion à ses rivaux historiques, les ex-présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié.
« La Côte d’Ivoire appartient aux prochaines générations. Mais comme je vois des hésitations au niveau de certains de ma génération, c’est pour ça que je n’ai pas encore avancé ma décision », a précisé le président.
« Je ne veux pas que la Côte d’Ivoire retourne entre les mains de ceux qui ont détruit notre pays, ceux qui ont gaspillé les biens publics », a dit M. Ouattara, soutenant être en « parfaite santé ».
Agé de 77 ans, il aura en 2020 déjà accompli deux mandats.
Agé de 85 ans, l’ancien président Henri Konan Bédié (1993-1999) entretient lui aussi le doute sur sa candidature.
« Hypothèse »
De son côté, l’ex-président Laurent Gbagbo, âgé de 74 ans, attend en liberté conditionnelle en Belgique l’examen de l’appel du parquet après son acquittement en première instance de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI).
Selon l’AFP, son avocat, Emmanuel Altit, a demandé une libération sans conditions de M. Gbagbo, émettant « l’hypothèse » qu’il puisse « poser sa propre candidature ».