Saïf Al-Islam Kadhafi, qui avait présenté sa candidature le 14 novembre, figure parmi les 25 candidats dont les dossiers ont été rejetés, selon un communiqué de la Haute Commission électorale.
Son irruption ne compliquera, finalement, pas les préparatifs du scrutin. La commission électorale en LIBYE a annoncé, mercredi 24 novembre, avoir rejeté la candidature de Saïf Al-Islam Kadhafi, fils de l’ex-dictateur, à l’élection présidentielle prévue le 24 décembre.
Recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes contre l’humanité », Saïf Al-Islam Kadhafi, qui avait présenté sa candidature le 14 novembre , figure parmi les 25 candidats dont les dossiers ont été rejetés, selon un communiqué de la Haute Commission électorale (HNEC).
La HNEC a expliqué avoir rejeté ces candidatures sur la base de plusieurs textes de loi, ainsi que de lettres qui lui ont été adressées par le procureur général, le chef de la brigade criminelle de la police et le président de la direction des passeports et de la nationalité.
98 candidats, dont deux femmes
A la surprise générale et alors qu’on ignorait où il se trouvait ces derniers temps, Saïf Al-Islam, 49 ans, avait présenté son dossier à Sebha, l’un des trois centres de dépôt des candidatures, avec Tripoli et Benghazi. Fin juillet, Saïf Al-Islam avait évoqué, lors d’un entretien au New york Times son possible retour sur la scène politique.
Aboutissement d’un processus laborieux parrainé par l’ONU, la présidentielle du 24 décembre et le scrutin législatif prévu un mois plus tard sont censés tourner la page d’une décennie de chaos et de luttes fratricides depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, tué en 2011 lors d’une révolte populaire
La HNEC a annoncé mardi, au lendemain de la clôture du dépôt des candidatures, que 98 candidats, dont deux femmes, avaient soumis leur dossier pour briguer le poste de chef d’Etat.
Parmi les candidats les plus en vue figurent encore le maréchal Khalifa Haftar, qui contrôle de facto l’Est et une partie du Sud libyen, l’influent ex-ministre de l’intérieur, Fathi Bachagha, et le chef du gouvernement intérimaire, Abdel Hamid Dbeibah. Les dossiers de ces trois derniers ont été validés par le HNEC, a-t-elle annoncé mercredi.
Le Monde avec AFP