Le président américain a franchi une étape supplémentaire dans ses attaques contre les journalistes, notamment ceux qu’il trouve trop critiques à son égard.
Pendant la campagne, tout comme depuis son investiture, Donald Trump avait régulièrement dénoncé le travail « malhonnête » et « défaillant » de certains médias qui propagent, selon lui, de fausses informations.
Boycott
La semaine dernière encore, il avait accusé dans un tweet plusieurs médias tels que le New York Times ou les chaînes de télévision CNN, ABC ou CBS d’être « les ennemis du peuple américain ». Des accusations inacceptables pour l’agence américaine Associated Press qui, en signe de protestation, a décidé de boycotter le briefing.
Le directeur exécutif du New York Times, Dean Baquet, a quant à lui souligné que jamais dans la longue histoire de couverture des administrations une telle interdiction n’était arrivée.
De son côté, CNN a dénoncé un « développement inacceptable » et ajouté que la « liberté d’accès des médias à un gouvernement transparent relevait d’un intérêt national crucial ». Un avis que ne partage visiblement pas Stephen Bannon, le très controversé conseiller du président Trump, qui avait prédit il y a deux jours que les relations avec les médias allaient se détériorer.
AFP