Une délégation du Front populaire ivoirien (fpi) (FPI) conduite par son secrétaire général, Dr Assoa Adou, s’est rendue jeudi 1er octobre 2020, à la Cour Royale de Bonoua. Cette localité située à quelques 40 kilomètres d’Abidjan a fait l’objet de violents affrontements entre partisans et opposants à la candidature du président Alassane Ouattara à un 3e mandat présidentiel, il y a un peu plus d’un mois.
Violences préélectorales : Assoa Adou et le FPI aux côtés des victimes de Bonoua
Dr Assoa Adou a conduit ce jeudi 1er octobre 2020, une délégation du FPI auprès de la Cour royale de Bonoua, ville dont est originaire Simone Ehivet gbagbo l’épouse de l’ex-chef de l’ État ivoirien, Laurent Gbagbo. Il s’est agi pour le N°2 du FPI de féliciter la notabilité de cette localité acquise à la cause de son parti, pour la promptitude avec laquelle, elle a su gérer le conflit intercommunautaire qui avait éclaté le mois dernier, à la suite des altercations entre pro et anti troisième mandat.
« Le Front Populaire Ivoirien (FPI), avec à sa tête le SG Assoa Adou, s’est rendu ce jour à Bonoua, au nom du Président Laurent Gbagbo, pour présenter ses condoléances et son soutien au ROI et au vaillant peuple de Bonoua suite aux manifestations qui se sont déroulées après l’annonce du 3ème mandat d’Alassane Ouattara », informe le parti de Gbagbo dans un communiqué.
Après des échanges avec Nanan Miessou Kacou Venance, roi de bonoua , à qui il a délivré le message de son mandant Laurent Gbagbo, l’ex-ministre des Eaux et forêts s’est rendu au chevet des blessés. Là-bas, le secrétaire général du parti de Gbagbo a souhaité prompt rétablissement aux blessés de ces malheureux évènements et a présenté ses condoléances aux parents de la victime décédée.
Pour rappel, la ville de Bonoua, épicentre des mouvements de contestation contre la candidature du président Alassane Ouattara à l’élection du 31 octobre 2020, a été le foyer de violents affrontements intercommunautaires lors d’une marche de protestation organisée par l’opposition ivoirienne en août dernier, au lendemain de l’annonce du président Ouattara de rempiler pour un troisième mandat présidentiel.
jean kelly kouassi