Guillaume Soro prépare « un vilain coup » contre le RHDP

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Guillaume Soro prépare « un vilain coup » contre le RHDP

L’ancien patron du Parlement ivoirien, Guillaume Soro, suit de très près le développement de l’actualité socio-politique ivoirienne depuis son lieu de « retranchement » dans l’Hexagone.

 » Les surprises viendront de là où on les attend le moins », prévient Guillaume Soro

Probable candidat à la future élection présidentielle de 2020, Guillaume Soro se montre très intéressé par le développement de l’actualité socio-politique ivoirienne. L’ancien patron du Parlement ivoirien ne laisse passer aucune occasion pour s’exprimer sur certains faits marquants de l’actualité socio-politique ivoirienne.

La dernière en date, est sa réaction à la suite de la présentation, vendredi 02 août dernier, du club dit de réflexion dénommé « Demain la Côte d’Ivoire ». Un mouvement composé de 10 députés et de 5 sénateurs en soutien à l’actuel vice-président ivoirien Daniel kablan duncan  dans le duel « latent » qui l’oppose au premier ministre Amadou Gon . pour la candidature du RHDP à la présidentielle de 2020. « Ok ! La politique devient intéressante en Côte d’Ivoire ! Pourquoi ne pas y croire ? On continue », a réagi le président du Comité politique sur Twitter.

Une guéguerre au sein de la grande famille des houphouëtistes, ne pourrait que faire l’affaire de Guillaume Soro. Lui qui aspire ravir au RHDP, le fauteuil présidentiel au soir du scrutin présidentiel d’octobre 2020. « Les surprises viendront de là où on les attend le moins », prévient l’ancien patron de la rébellion des Forces nouvelles.

Pour rappel, Guillaume Soro et ses anciens alliés du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), sont en rupture de ban depuis le 08 février 2019. Date de la démission du député de Ferkessédougou de son poste de président du Parlement ivoirien. Depuis lors, les ambitions de l’ancien Premier ministre, sont allées crescendo.

Après avoir occupé des postes de hautes responsabilités à la tête de l’État, le président du Comité politique estime que la présidence de la République serait la dernière marche à franchir pour une carrière politique bien remplie. Un fauteuil présidentiel que compte garder jalouseument le parti du président Ouattara.

par Jean kelly kouassi