Guillaume Soro, sa nouvelle mise en garde à Alassane Ouattara

HomeAfriqueAfrique de l ouest

Guillaume Soro, sa nouvelle mise en garde à Alassane Ouattara

Guillaume Soro ne s’impose plus de limites pour parler à son désormais ancien mentor Alassane Ouattara, qu’il voudrait bien voir se retirer de la course à la présidence. Dans un énième tweet, l’ancien chef rebelle conseille au chef de l’État de savoir partir.

Guillaume Soro, sa nouvelle mise en garde à Alassane Ouattara

8 février 2019, Guillaume Soro démissionnait de la Présidence de l assemblée nationale pour son refus d’adhérer au Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Contraint par les tenants du pouvoir de quitter « le tabouret », le chef du Parlement déclarait lors de sa démission : « On ne peut risquer la paix parce que l’on veut conserver un poste. »

Car, ajoutera-t-il en citant le père fondateur Félix Houphouët-Boigny : « Aucun sacrifice n’est trop grand quand il s’agit de faire la paix pour son pays. » Aussi, précisera-t-il, il quitte ce poste aisé de Président de l’Assemblée nationale pour « l’aventure de ses convictions ».

Soro Kigbafori Guillaume appelle par ailleurs Alassane Ouattara à lui emboiter le pas en ne se présentant pas pour un 3e mandat. « Voilà ce que Alassane Ouattara ne peut pas faire et il veut brûler le pays pour le pouvoir, incapable de faire des sacrifices », a-t-il mentionné à l’entame de sa vidéo postée sur son compte Twitter.

Mais l’ancien patron des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) prend le soin de prévenir le Président de la République. « Il faut savoir partir! Avant qu’on ne vous fasse partir », a-t-il déclaré. Alassane Ouattara, faut-il le rappeler, avait annoncé sa retraite politique définitive devant le Congrès (Assemblée nationale et Sénat), le 5 mars 2020 à Yamoussoukro.

Mais avec la brusque disparition de son Premier ministre et dauphin Amadou GON Coulibaly le Chef de file des Houphouëtistes a dû faire un rétropédalage pour se porter candidat au scrutin du 31 octobre 2020. L’opposition ivoirienne, après avoir organisé des marches de protestation, courant août, a lancé un mot d’ordre de désobéissance civile.

Les Nations Unies ont dépêché le diplomate ghanéen Mohamed Ibn Chambas pour discuter avec la classe politique ivoirienne pour trouver un modus vivendi afin d’aboutir à des élections inclusives, apaisées, justes et transparentes.

Par Dreyfrus polichinelle