Lors d’un de ses sempiternels meetings de campagne pour Henri Konan BEDIÉ relatifs au 13ème congrès du PDCI-RDA, le Secrétaire Exécutif, Maurice Kakou GUIKAHUÉ annonce qu’il n’y a plus de Côte d’Ivoire si le PDCI-RDA disparaît.Ne nous voilons pas la face. Il faut reconnaître que le Président-Fondateur du PDCI-RDA a emporté avec lui l’âme de son parti. Il suffit de faire un bilan rétrospectif du parti pour comprendre qu’il est réduit à sa plus simple expression centrée dans le V Baoulé qui par ailleurs est sujet à caution vu la nomenclature actuelle des partis politiques concurrents.
En effet, le dauphin institutionnel du Parti, Henri Konan BEDIÉ et son équipe oligarchique devraient faire leur mea-culpa afin de redessiner le futur du parti qui semble dans son état actuel, agonisant.
Autrefois, le PDCI-RDA couvrait l’étendue du territoire national et classé Leader des organisations politiques nationales avec des militants hardis, dévoués à sa cause. Une gestion chaotique, saugrenue fait éclater le parti en lambeaux. Le constat est amer et qu’on se refuse en revanche de reconnaître.Une lueur d’espoir de prise de conscience renaquit en 2005 nous faisant rêver d’une union et d’une construction nouvelle du grand parti rêvé par son père fondateur. Mais hélas ! Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Nous sommes revenus à la case départ en 2018 après avoir gouverné ensemble huit années consécutives. Cette séparation a encore affaibli le PDCI-RDA.
En conséquence et au regard de son accointance avec le PPA-CI son nouvel allié, le PDCI-RDA est appelé à disparaître dans le paysage politique ivoirien. Le RHDP grâce à sa politique d’approche des idéaux du père fondateur Félix Houphouët Boigny, notamment de développement socio-économique et de stabilité finira par absorber le peu de militants qui croient encore à un sursaut d’orgueil des oligarques qui continuent de traîner orgueilleusement dans les fonds abyssaux les restes de ce robuste outil politique qui nous a délivré du joug colonial.
PRESSE OPINION