Dans un communiqué, Emmanuel Akwety, ministre provincial de la population, sécurité et décentralisation justifie cette décision par la volonté de l’exécutif provincial de répondre à la demande la famille.
«Le gouvernement provincial a été officiellement informé de décision de la famille d’Etienne Tshisekedi, par l’intermédiaire de Mgr Gérard Mulumba, qui a fait état du report sine die de l’arrivée à Kinshasa de la dépouille mortelle de l’illustre disparu ainsi que du retrait de l’accord de la famille quant à la proposition acceptée de son inhumation dans un carré spécial au cimetière de la Gombe», peut-on lire dans le texte.
La ville de Kinshasa déplore les sacrifices matériels et financiers « largement consentis pour l’aménagement des lieux en rapport avec l’accord formel de ladite famille préalablement donné».
Le gouvernement prend acte
Le gouvernement central a de son côté pris acte du « désir de la famille de reporter le rapatriement de la dépouille mortelle d’Etienne Tshisekedi et de retirer son acceptation initiale d’un carré spécial du Cimetière de la Gombe pour son inhumation ».
Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende a rappelé dans un communiqué que le gouvernement de la République, « avait décidé de prendre en charge toutes les dépenses relatives aux obsèques de l’ancien Premier ministre. Il prend le peuple congolais à témoin et note que l’exécutif « maintient toutefois son offre de facilitation d’inhumation sur le territoire de la République démocratique du Congo, conformément aux textes légaux et réglementaires en vigueur ».
Les travaux d’aménagement de l’endroit où devrait être inhumé Etienne Tshisekedi avaient débuté le 28 février dans un «carré spécial de 14 mètres de large et 42 mètres de long au sein du cimetière de la Gombe à Kinshasa». Ces travaux devraient prendre en principe quatorze jours selon Boneyk Kimina, conseiller technique du gouverneur de la ville de Kinshasa.
AFP