L’armée française a neutralisé un groupe armé malien qui avait ouvert le feu sur des soldats de l’opération Barkhane, a annoncé jeudi le porte-parole de l’état-major. Plus de six tonnes de munitions et explosifs ont été récupérées.
Quatre membres d’un groupe armé malien ont été tués par l’armée française dans le nord du Mali après avoir ouvert le feu sur des soldats de l’opération Barkhane, a annoncé jeudi 23 février le porte-parole de l’état-major, le colonel Patrick Steiger.
« Lors de cette opération, les militaires français ont saisi deux mitrailleuses lourdes, deux lance-roquettes, quatre fusils d’assaut Kalachnikov » et des centaines de munitions, a précisé le militaire
La force Barkhane a neutralisé ou remis aux autorités partenaires près de 150 « terroristes » au Sahel et saisi plus de six tonnes de munitions et explosifs en 2016, selon l’état-major français.
Premières patrouilles mixtes
En janvier, 77 personnes ont été tuées dans un attentat-suicide commis contre un camp militaire de Gao, dans le nord du Mali, une région où les groupes armés continuent de faire peser une menace.
Les premières patrouilles mixtes formées de soldats maliens, combattants de groupes pro-gouvernementaux et de l’ex-rébellion, censées préfigurer la refonte d’une armée unitaire, ont été lancées jeudi dans cette grande ville du nord du Mali.
« Dans un premier temps, les patrouilles mixtes se dérouleront à Gao. Ensuite elles vont s’étendre dans tout le Nord », a déclaré à l’AFP Ibrahim Ould Sidy, combattant d’un groupe armé.
Avec AFP