Monsieur le premier Secrétaire exécutif ,
Monsieur le Délégué générale paris île de France .
Si je vous adresse cette lettre aujourd’hui, c’est parce que je souhaite démissionner du poste de directeur de presse et de la communication du pdci paris ( île ) France Cette décision, j’aurais préféré n’avoir jamais à la prendre. Elle est la résultante d’une profonde déception et synonyme aussi d’une certaine tristesse.
Issue du monde économique, j’ai toujours été guidée par la volonté d’agir comme je l’ai fait en tant que chef d’entreprise : avec une obligation de résultat et un objectif pour notre pays et nos concitoyens, sans sectarisme, ni volonté de nuisance.
C’est la raison pour laquelle j’ai toujours fait le choix d’être libre, dans mes positions politiques et dans mes votes, je n’ai jamais pu me résoudre à me laisser dicter ma conduite par quelques-uns, même si cela déplaisait parfois au sein du secrétariat exécutif . Mon but étant d’agir, de faire avancer la cause qui me semblait juste pour les ivoiriens et notre pays.
En juin dernier, j’ai réaffirmé cette volonté d’être libre en annonçant que je ne ferai pas d’opposition systématique aux réformes proposées par le Président de la République Allassane ouattara, d’autant que son vice Président Mr kablan Dancan était issu de notre famille politique.
Certaines des réformes adoptées ont été portées depuis des années par notre famille politique. Pourquoi irais-je voter contre elles? Je veux avant toute considération partisane, que ce quinquennat soit une réussite pour les ivoiriens et que la cote d’ivoire soit transformée.
Avec un président de la République qui ose prendre des bonnes idées à droite, et qui souhaite rassembler plutôt qu’opposer ou diviser, j’estime que nous avons tort de vouloir singer les extrêmes dans une opposition frontale et caricaturale comme L’IVOIRITé, concept a double tranchant qui permet de se débarrasser des opposants politiques et des immigres . Quelle déception lorsque j’entends toujours les mêmes postures stériles, si éloignées de convictions sincères !
Certains me reprocheront de ne pas tenter de sauver ma famille politique, de casser ce parti créé par Houphouet Boigny . Mais si nous avions alors une vraie vision politique de droite. Aujourd’hui, les houphouëtistes préfèrent exclure, plutôt que de s’interroger sur leur fonctionnement. Comment en sommes-nous arrivés là ?
L’incapacité du bureau politique à donner une consigne et une lisibilité politique claire est la démonstration de ce malaise profond idéologique et humain de notre parti.
Si je décide de quitter la délégation de paris île de France aujourd’hui, ce n’est pas de gaîté de cœur. J’ai eu beaucoup de joie à travailler avec bon nombre d’entre vous, que j’apprécie toujours autant.
Mais je suis en désaccord avec la ligne politique conduite aujourd’hui (par Mr Henri konan bedié °) et confirmée depuis lors, notamment par la décision d’exclusion prises récemment de certains d’entre nous.
Je reste attachée à des valeurs d’une droite ouverte, libérale, humaniste, africaine , résolument tournée vers l’avenir. Ces valeurs ne sont plus entendues au sein du bureau politique du pdci , c’est regrettable.
Voici, Monsieur le Secrétaire exécutif maurice kakou dikahué, et Mr le délégué général paris ile de France Mr Basile yao, voici les raisons qui me conduisent à vous présenter ma démission du poste de directeur de presse et de la communication ..
Veuillez recevoir, Monsieurs , l’expression de ma haute considération.
Vabe Charles : ex -directeur de presse et de communication du pdci paris île de France .